La FSF et la SOGIP accordent leurs violons

Dans le but d’assurer une meilleure préparation du match de la 10ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 entre le Sénégal et la Mauritanie, mardi prochain, la Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP SA) se sont rencontrées pour fixer les modalités de leur coopération.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP SA) se sont retrouvées pour arrondir les angles. Cela, après des voix dissonantes à propos de la prochaine rencontre des Lions face à la Mauritanie, comptant pour la 10ᵉ et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont mis en avant leur volonté d’aller dans le sens d’une meilleure organisation de ce match d’une importance capitale pour l’équipe du Sénégal.
« Dans le cadre de la préparation du match opposant le Sénégal à la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP SA) se sont réunies ce jour afin d’échanger sur les modalités d’organisation de ladite rencontre et, plus largement, sur les conditions de mise à disposition du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. »
Lors de leurs échanges, les fédéraux et leurs interlocuteurs ont cherché à nouer un partenariat fructueux. « Les discussions, menées dans un esprit de partenariat constructif, ont permis aux deux parties de réaffirmer leur volonté commune de consolider une coopération durable et transparente, fondée sur le respect des procédures, la préservation du patrimoine sportif national et la réussite des événements accueillis sur le site. »
Les deux structures « ont réaffirmé leur engagement conjoint à œuvrer pour le rayonnement du football sénégalais et la valorisation des infrastructures publiques ».
Dame Mbodj, une sortie malencontreuse
La FSF et la SOGIP SA sont parties du mauvais pied en perspective du match de l’équipe nationale de football du 14 octobre contre les Mourabitounes. Tout est parti de la sortie du directeur général de la société en charge des infrastructures publiques à la suite de la décision de la fédération d’augmenter les prix des billets pour cette rencontre.
« La SOGIP n’a rien à voir avec cette décision. Depuis trois ans, le tarif de location du stade n’a pas changé », déclare Dame Mbodj. Ce dernier ne s’est pas limité à dédouaner la SOGIP dans cette hausse des billets, mais s’est montré agressif jusqu’à menacer la tenue du match au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
« Il faudra qu’ils signent le contrat avant de pouvoir jouer le match. L’autre exigence concerne la dette, qui est quand même colossale. Il faut qu’ils nous disent clairement les modalités de paiement. Sans engagement signé, il n’y aura pas de match au stade Abdoulaye Wade. »
Cette déclaration, jugée inopportune, a été fortement critiquée. Une source fédérale, restée anonyme, estime sur DSports que le DG de la SOGIP mène un combat inutile. « Il lui suffisait simplement de rédiger une correspondance administrative et l’envoyer à la fédération. Nous gérons une continuité. L’équipe sortante n’avait pas signé de contrat avec eux. Pour le moment, le président (Abdoulaye Fall) est totalement concentré sur un seul objectif : la qualification de l’équipe nationale. Les commissions ne sont pas encore mises en place, et tous les contrats sont en instance d’examen », indique la même source.
LOUIS GEORGES DIATTA