L’Ansam s’aligne sur la voie de l’émergence
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La ‘’Nuit des arts martiaux’’, qui en est à sa 24e édition, aura lieu le samedi 26 décembre prochain au stadium Marius Ndiaye. Le thème de cette année est ‘’le rôle des arts martiaux dans la construction d’une émergence durable’’.
La 24e édition de la ‘’Nuit des arts martiaux’’ aura lieu cette année le samedi 26 décembre prochain à partir de 21 heures, au stadium Marius Ndiaye. Comme c’est de coutume depuis cinq ans, c’est l’Association des anciens du Samouraï karaté club (Ansam) qui est chargée de l’organisation. La structure faisait face à la presse, ce mardi, pour échanger sur les différents aspects de l’événement. Cette année, selon le 3e vice-présent de l’Ansam, Cheikh Dramé, 11 tableaux d’exhibition seront présentés.
Le thème de cette manifestation est ‘’le rôle des arts martiaux dans la construction d’une émergence durable’’. De l’avis des organisateurs, le sport doit occuper une place primordiale dans l’entreprise. Car, disent-ils, ‘’le personnel performant est celui qui est apte physiquement, bien structuré pour répondre aux exigences de l’entreprise’’.
Le budget, estimé à 40 millions, n’est pas encore bouclé. Mais les anciens du Samouraï se disent ‘’prêts à 99%’’. Le directeur général de la Sénégalaise des eaux (SDE), Abdoul Baal, est le parrain de l’édition de 2015.
La ‘’Nuit des arts martiaux’’ est créée dans les années 1990. Elle constitue ‘’une tribune où chaque discipline met en exergue les aspects les plus remarquables de son art’’. Selon M. Dramé, l’organisation de cette ‘’grand-messe’’ des budokas connaît des avancées à chaque édition. ‘’Nous avançons, nous essayons d’innover chaque fois en faisant notre autocritique pour effacer et remplacer les tableaux qui sont défaillants’’, explique-t-il.
En plus de la recherche d’unité de la grande famille des arts martiaux, l’objectif de cette manifestation, à en croire un des membres de l’Ansam, Alboury Ndao, est ‘’la recherche de l’engouement chez les jeunes’’. Pour ce dernier, il s’agit de faire adhérer la jeunesse à cette pratique sportive.
LOUIS GEORGES DIATTA