BDF se penche sur les maux des Sénégalais de l’extérieur
Pour accompagner les Sénégalais de l’extérieur, le chef de l’État a demandé hier, en Conseil des ministres, au gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé hier aux membres du gouvernement de veiller à l’accélération des procédures permettant aux Sénégalais de l’extérieur d’obtenir des documents administratifs de base, notamment les passeports et les cartes nationales d’identité.
En effet, il a souligné, lors du Conseil des ministres, que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du gouvernement, à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État a exhorté “le gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et à procéder à un recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal”.
À cet effet, il a évoqué la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
Par ailleurs, le président de la République est revenu sur l’importance stratégique de l’élevage dans notre politique de souveraineté alimentaire. Sur ce point, il a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ainsi qu’au secrétaire d’État chargé des Organisations paysannes “de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale”.
Par la même occasion, il a souligné la nécessité d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.
“Finalisation des travaux d’audit et du chantier du port de Sendou”
Pour sa part, le Premier ministre a demandé aux ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. En effet, Ousmane Sonko a souligné que “l’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes”. Dans ce cadre, dira-t-il, “il conviendra de présenter de manière factuelle et documentée les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines”.
À cet effet, il a demandé aux ministres et secrétaires d’État “de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs”. En effet, Ousmane Sonko a déclaré qu’il s’agira “d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets”.
Dans un autre registre, il a abordé la célébration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44. Il a indiqué qu’une attention particulière devra être accordée à cet événement. En outre, il a également souligné l’importance de finaliser certains travaux d’audit et du chantier du port de Sendou. De même, il a évoqué “le contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, le suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que l’organisation de la prochaine Biennale des arts de Dakar”.
CONSEIL DES MINISTRES Le chef de l’État annonce l’actualisation des bourses de sécurité familiale En Conseil des ministres, le président de la République a annoncé la nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes de bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui, poursuit-il, “devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale”. En effet, il a indiqué au gouvernement “l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société”. Par ailleurs, le chef de l’État a demandé au ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. À ce titre, “il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n°2010-15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de sécurité sociale et de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres)”. À cet effet, il a souligné la nécessité, pour le gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal. |
F. Z. DIALLO