Les lutteurs au banc des accusés
Après la violence qui a interrompu le match entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire samedi, tout le monde cherche à situer les origines. Certains n'ont pas hésité à accuser les lutteurs et leurs supporters, venus très nombreux au stade.
Une thèse vite balayée en touche par le monde du ‘’Sport de chez nous’’. ‘’C'est du n'importe quoi et ce n'est pas la première fois qu'on voit de la violence dans un match de foot. Les Sénégalais ne sont pas de bons supporters, c'est connu. Ils ne connaissent pas la défaite’’, a dit le Directeur technique de l'écurie Lansar, Max Mbergane. ‘’Les responsables sont ceux qui ont acheté des milliers de billets pour les offrir à des gens qui n'avaient pas l'intention de venir au stade, notamment des agresseurs, des malfaiteurs. Cela n'a rien à voir avec la lutte.’’
Malick Thiandoum, journaliste-spécialiste en lutte, semble aussi excédé par ces propos. ‘’Ce sont des gens malintentionnés qui cherchent la petite bête qui affirment cela. C’est une manière pour certains de fuir leurs responsabilités par rapport à ce qui s'est passé’’, peste le journaliste de la RTS. ‘’C'est plutôt la déception qui s'est traduite par la violence, ce n'est pas le public de la lutte’, a-t-il rectifié avant de poursuivre : ‘’C'est en tant que patriotes que les lutteurs sont venus supporter leur équipe, pour les pousser à la victoire’’.
Samedi, tous les ténors de la lutte avaient sonné la mobilisation, à travers la presse, pour pousser l'équipe nationale du Sénégal à la victoire, synonyme de qualification à la prochaine CAN. Balla Gaye 2, Modou Lô, Eumeu Sène, entre autres, avaient eux mêmes fait le déplacement au stade Léopold Sédar Senghor (LSS).
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