Hillary Clinton rencontre Macky Sall à 12h
Comme révélé par EnQuête, la Secrétaire d'État américaine (équivalent ministre des Affaires étrangères), Hillary Clinton est arrivée hier soir à 22h, à Dakar, seule étape francophone de sa tournée en Afrique qui la mènera en Ouganda, au Kenya, au Malawi et en Afrique du Sud où elle rendra visite à l'icône mondiale Nelson Mandela, qui vient de fêter ses 94 ans. Elle a été accueillie à sa descente de l’US Force One par le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé, selon l’APS. ''Mme Clinton qui effectue une visite de travail de deux jours sera reçue ce mercredi à 12h par le président de la République, Macky Sall'', a indiqué le ministère sénégalais des Affaires étrangères. D'après la même source, Mme Clinton ''prononcera ensuite à 13h un discours à l’UCAD 2 pour honorer la solidité des institutions démocratiques du Sénégal et souligner l’approche américaine du partenariat’’. Avant son départ, prévu jeudi à 9h, la secrétaire d’Etat américaine visitera aussi le centre de santé Philippe Maguilen Senghor de Yoff, mercredi.
La tournée visite de Mme Clinton est centrée sur l'économie et les progrès de la démocratie, note l'agence Reuters. L'épouse de l'ancien président Bill Clinton devrait faire le point sur les programmes américains sur le développement, l'éducation et le sida, colonne vertébrale de l'engagement des Américains en Afrique, ainsi que sur l'intérêt économique des États-Unis pour un continent aux immenses ressources et dont certains pays affichent un taux de croissance économique enviable. La chef de la diplomatie américaine mettra aussi l'accent sur les projets concernant les femmes et les filles, un thème qu'elle affectionne particulièrement. La politique des États-Unis en Afrique a été présentée par Barack Obama dans un discours au Ghana en juillet 2009. Les États-Unis, a dit le président américain, sont prêts à aider les pays africains qui travaillent pour améliorer leur gouvernance, luttent contre la corruption et cherchent à résoudre les conflits régionaux. Malgré les racines africaines du président - son père est né au Kenya - qui avaient suscité de grands espoirs, le gouvernement américain n'a pas lancé de nouveaux projets d'envergure à la différence de Bill Clinton (exemptions fiscales) et de son successeur George W. Bush, qui avait investi des milliards de dollars dans la lutte contre le sida en Afrique.