Publié le 10 Nov 2012 - 23:45
BAISSE DES PRIX DE DENREES DE PREMIERE NECESSITE

Des lueurs d'espoir pour certains, rien d'effectif sur le marché

Image, Google

 

 

Lors du dernier Conseil des ministres du Jeudi 8 septembre, le président de la République Macky Sall a soulevé la question sur la surveillance des prix des denrées de consommation courante. Mais sur le marché, cette baisse n'est toujours pas sentie.

 

Près de 6 mois après l'entrée en vigueur de la baisse des prix des denrées de première nécessité décidée par le président de la République, Macky Sall et son gouvernement, beaucoup de personnes ne sentent toujours pas une amélioration du panier de la ménagère. Pour certains, il n'y a jamais eu de baisse de prix. Ils connaissent une augmentation tout le temps et restent invariables, surtout au niveau des détaillants.

 

''Depuis presque 3 mois, les prix sont toujours variants. Tantôt une baisse, tantôt une hausse. On n'arrive jamais à être stable avec nos clients'', souligne Khadim Lo, grossiste au marché Sandaga, trouvé en train de faire le comptable. Pour Ndiassé, petit frère de Khadim, l’État leur met en mal avec leurs clients qui n'arrivent pas à comprendre. ''Ils se fient toujours sur le gouvernement qui n’arrête pas de parler de la baisse des denrées alimentaires'', ajoute, Ndiassé qui déplore cette situation.

 

Momar Ndao : ''le gouvernement reste incompétent''

La baisse des denrées alimentaires était et reste toujours une priorité du Président Macky Sall, mais pour cette dame qui préfère garder l’anonymat ''ses promesses sont en train de tomber à l'eau à cause de la hausse du coût de la vie. Le gaz et l'huile ont tous connus une hausse. Maintenant à quoi pourrait-on s'attendre ? Il faut qu'il s'y mette, on l'a élu pour qu'il pense aux consommateurs'', déplore-t-elle. Malgré la baisse des prix que l’État a mis en vigueur, certaines femmes ne sentent toujours pas la mesure. Trouvées devant un moulin à mil, ces femmes disent préparer le baptême de leur frère. Pour elles, le prix ''du sac de riz est loin d’être abordable''. ''On l'achète à 22000 francs CFA'', informe Maguette. Pourtant, elle dit ''ne pas vouloir acheter le riz non parfumé car il est difficile à cuisiner même si le prix de ce dernier est plus abordable''. Pour ces femmes, il n'y a que le sucre et le savon qui restent accessibles. Mis en part ces produits, tout reste encore cher.

 

Joint au téléphone, le président de l'Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao soutient que ''le gouvernement reste incompétent'' car ''il n'arrive toujours pas à gérer les prix des denrées de premier nécessite''. ''Le gouvernement se fie sur la hausse grave des prix entre les deux tours de la présidentielle 2012 pour dire qu'ils les ont baissés. Mais rien de tout cela n'est vrai'', clame-t-il. Très engagé, le président de l'ASCOSEN assume avec certitude qu'il s'agit d'un scandale de dire que les prix ont baissé alors que tel n'est pas le cas. ''Comment donner des prix au président alors que rien n'est sur place'', se demande-t-il. ''Il est tout à fait possible de baisser les prix s'y le gouvernement s'y met, mais il n'y a jamais eu de baisse'', croit M. Ndao.

 

HABIBATOU WAGNE

 

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