Variétés de genres et finesse dans le travail
Elles captent et charment les visiteurs, les œuvres de Joe Waly Diam et Nola Cylla. Le vernissage s'est tenu vendredi soir à la maison d’Édition ''Kër tere yi''.
Un tour au bord de la plage BCEAO, non pas pour respirer la brise de mer mais pour assister à l’exposition ''des volumes, des couleurs et des mots'' qu'accueille Kër Tere yi . Une exposition assez joyeuse avec une forte présence de couleurs vives sur les différentes œuvres présentées par les artistes Joe Waly Diam et Nola Cylla.
Le duo traite de différents thèmes dont la beauté féminine. Un travail recherché et bien fait est ressenti sur chacun des tableaux et sculptures exhibés même si l'on sent une nette différence dans la manière de travailler des deux artistes. Cela dénote une volonté chez nos plasticiens d'aller au-delà des apparences. ''Quand on aime ce que l’on fait, on se doit de créer, j’essaie d’apporter ma touche comme tous les artistes. Cela me permet de nouer des contacts afin de créer des rencontres avec les gens qui aiment ce que nous faisons'', a expliqué Joe Waly.
Et Nola Cylla d'ajouter : ''Nous n’avons rien à voir tous les deux, nous avons des styles différents mais j’adore travailler avec lui, chacun y met de sa touche pour surprendre les gens qui viennent visiter nos œuvres''. Et sur ce plan, ils ont bien réussi leur coup.
A côté des toiles et sculptures exposées, le visiteur peut découvrir de petits textes sous forme de poèmes traitant de divers sujets. Ainsi, à côté des formes assez poétiques et des couleurs très plaisantes, les textes ressortent une tout autre beauté et donne une certaine cadence à l'exposition. Toujours dans l'optique de surprendre, nos artistes ont travaillé avec des chaussures ou encore des fauteuils vernis.
De l'avis du directeur de «Kër Tere yi», Emmanuel Magou Faye : «Cette exposition est très intéressante et fait sortir une certaine originalité chez leurs créateurs. Et ce qui me plaît le plus, c’est qu’on retrouve beaucoup de couleurs.» Selon lui, il est temps que les autorités accordent plus d'importance aux artistes.
NDEYE AWA BEYE