Publié le 21 Dec 2012 - 15:12
COTE D'IVOIRE

Les forces de sécurité visées par deux attaques

Forces Républicaines de Cote-d'Ivoire

 

Une caserne de la gendarmerie, située dans le quartier de Yopougon à Abidjan, a été attaquée par des hommes en armes non identifiés dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 décembre. Dans le même temps, un poste des FRCI installé à Agbaou, un village à une centaine de km au nord de la capitale économique, a également été visé.

 

La gendarmerie de « Toits-Rouges », un secteur du quartier de Yopougon (ouest) à Adibjan, a été attaquée dans la nuit du jeudi 20 au vendredi du 21 décembre par des « individus non identifiés », a appris l’AFP auprès de l'état-major de l'armée.

 

Lors de cette opération, un homme qui était retenu en garde à vue par les gendarmes a été tué par une balle perdue. « La brigade a été entièrement saccagée et sept vehicules ont été incendiés », a précisé Sylvie Van Den Wildenberg, porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).

 

L'attaque a eu lieu « vers 3H00 du matin (locales et GMT) », non loin de la base de la Brigade anti-émeute (BAE) d’Abidjan. « Les tirs ont été intenses mais (les assaillants) ont été repoussés », a précisé une source sécuritaire. Selon une autre source militaire, un gendarme a été blessé lors de l'attaque.

 

Tirs à l'arme lourde

 

« Ca a tiré très fort pendant deux heures », a indiqué une habitante du secteur. D'autres témoins ont évoqué aussi des tirs très intenses. Un autre témoin dit avoir entendu « des tirs, notamment à l’arme lourde, entre 3 et 5 heures du matin ». Selon une source sécuritaire occidentale, les assaillants étaient armés de kalachnikov et de lance-roquettes.

 

Une autre attaque a visé dans la nuit un poste des FRCI installé à Agbaou, un village à une centaine de km au nord de la capitale économique.« Le bilan provisoire fait état de deux éléments FRCI blessés », a déclaré la porte-parole de l'Onuci.

 

Dimanche 16 décembre, deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) avaient été tués à Agboville, au nord d'Abidjan.

 

JeuneAfrique