Crash Sénégal Air
Il y a presque un an, disparaissait l’avion médicalisé de Sénégal Air. D’après l’Agence de presse sénégalaise (APS), le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’avion civile (BEA) du Sénégal est en train de finaliser le projet de rapport final sur la disparition de cet appareil. Après, ledit projet de rapport sera transmis aux entités citées dans le Règlement aéronautique du Sénégal pour observation, dans un délai de 60 jours. Passer ce délai, ajoute toujours l’Agence, ‘’le BEA Sénégal sera en mesure de publier le rapport final dans les tout prochains mois’’.
‘’Cette déclaration intérimaire publique est publiée conformément à l’Article 18 du décret 2015-20 fixant les règles de fonctionnement et d’organisation du BEA en cas de non publication du rapport final 12 mois après l’occurrence’’, souligne la source. En outre, l’APS qui cite une déclaration du BEA indique que les recherches sont terminées. ‘’Elles nous ont permis de faire le bilan de l’exploitation des équipements prélevés sur le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne équato-guinéenne CEIBA et d’analyser les dossiers de vol, de maintenance et de suivi des deux avions à notre disposition’’, selon Amadou Lamine Traoré, le directeur du BEA.
...Après un sit-in mardi et une assemblée générale jeudi de la semaine dernière, les travailleurs de la défunte compagnie Sénégal Airlines sont passés à la vitesse supérieure, en entamant une grève de la faim, pour réclamer 5 mois d’arriérés. ‘‘Constatant avec amertume que la tutelle tarde à abréger sa souffrance, le personnel a décidé de continuer ses plans d’actions par une grève de la faim au siège de la compagnie sis à l’aéroport L. S. Senghor’’, informe le collège des délégués. Qui ‘‘déplore toujours le mutisme des autorités et leur manque de réaction face au drame qu’il vit, depuis cinq mois, malgré les propositions très raisonnables et faisables faites à la tutelle. Le personnel fustige le recours aux forces de l’ordre, lors de la manifestation et se désole de l’interpellation de deux de leurs collègues qui ont été conduits à la gendarmerie’’.
...L’ancienne compagnie, endettée à hauteur de 65 milliards, doit être remplacée par Air Sénégal Sa. En attendant que cette dernière, annoncée depuis avril 2016, prenne effectivement le relais de la défunte Sénégal Airlines, la situation est critique pour le personnel. Selon le collège des délégués, le paiement de ces arriérés urge au regard du contexte actuel, puisqu’il y a de l’argent qui se trouve dans les comptes de la compagnie et des royalties payées par les compagnies tierces. Cette réclamation ‘‘est légitime et légale puisque l’ensemble des employés est toujours sous contrat et doit être payé conformément au code du travail. L’ensemble de ces revenus peut largement payer les cinq mois de salaire et permettre au personnel déjà lourdement endetté de faire face aux dépenses liées à la Tabaski et à l’ouverture des classes, en attendant la liquidation effective de la compagnie et le paiement des droits légaux’’, conclut-il.