TAS de retour de Déguembéré
Le leader de la République des valeurs rentre du Nord avec un peu d'amertume. éa exprimé son indignation face aux conditions d'existence des impactés lors des dernières inondations dans cette partie du Sénégal. "Je reviens de Déguembéré, où je m’étais déjà rendu pendant la campagne des Législatives. La situation sur place reste alarmante. Les habitants vivent dans une angoisse profonde et l’absence réelle de soutien et de présence de l’État est tout simplement révoltante.
Déguembéré reflète, en réalité, l’état profond du pays”, commente-t-il depuis sa page X. Et ce n'est pas tout, selon M. Sall cette situation catastrophique contraste avec celle des gouvernants. “Les dirigeants continuent de vivre dans un faste qui contraste avec les souffrances des populations, qui restent embourbées dans des conditions désastreuses". Le député constate également que depuis son passage "durant la campagne électorale, cette situation n'a pas fondamentalement évoluée alors que la saison froide s'installe avec des vents qui sont extrêmement dommageables pour la santé”.
...En dehors des “bâches blanches et un robinet éloigné rouvert”, TAS regrette que les populations soient quasiment laissées à leur sort. Interpellant l'État, Thierno Alassane Sall se demande si le décaissement annoncé a vraiment eu lieu. "Ils ont pourtant dit qu'ils ont huit milliards et qu'ils considèrent que ces huit milliards, c'est suffisant. C'est une goutte d'eau dans l'océan des problèmes ou dans le fleuve des problèmes qu'on voit de Bakel jusqu'ici. Les enfants n'ont pas accès à l'école, alors que le président de la République à lui seul se gave de neuf milliards de fonds politiques.
Comme l'avait dit à l'époque un certain opposant, ces fonds politiques, c'est des fonds de corruption et de prévarication”. TAS de rajouter une couche pour montrer le contraste clair entre le train de vie de l'État et le calvaire des citoyens de Bakel, Podor, etc. “Neuf milliards, sans compter les fonds du président de l'Assemblée nationale, du Premier ministre, sans les trois milliards et demie qui sont budgétisés pour le fonctionnement de son avion[...], sans compter que lui-même se paye le luxe d'occuper deux villas, deux palais de la République pour sa famille, sans compter le palais de Popenguine, alors que les propriétaires de ces palais, de cette République sont dans le vent. C'est ça qui est injuste et c'est cette rupture à laquelle ils avaient appelés les Sénégalais".