Réformes dans le secteur audiovisuel sénégalais
Hier, à Dakar, lors d’une rencontre entre le secrétaire d’État à la Culture et l'Association des techniciens de l'audiovisuel et du cinéma du Sénégal (Atacs), plusieurs points cruciaux ont été mis en avant pour le développement et la valorisation des techniciens au Sénégal.
Plusieurs défis ont été abordés, hier, au cours de la rencontre entre le secrétaire d’État à la Culture et l'Association des techniciens de l'audiovisuel et du cinéma du Sénégal (Atacs). Il ressort de ces discussions plusieurs enjeux majeurs, selon le compte rendu de la réunion réalisé par l’association. En effet, l'Atacs a rappelé l'importance de la formation continue pour les techniciens. L'association dirigée par Amath Niane a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences de ces professionnels, afin qu'ils puissent s'adapter aux évolutions rapides du secteur audiovisuel et cinématographique. Elle plaide également pour ‘’une meilleure participation des techniciens sénégalais aux événements cinématographiques internationaux, ce qui contribuerait à leur exposition et à l'échange de savoir-faire’’.
En outre, elle a souligné le besoin de faciliter la participation de ses membres à des événements internationaux, car cela serait un coup de pouce pour l'exposition des talents locaux sur la scène mondiale.
De plus, l'Atacs a soulevé l'urgence de clarifier et de formaliser le statut des artistes et techniciens au Sénégal, afin de garantir leur reconnaissance et leur protection dans un cadre légal.
Un autre point central abordé par l’Atacs est la question de la mise en place d'une convention collective pour les techniciens de l'audiovisuel et du cinéma.
À cet effet, elle a souligné que cette convention serait un outil essentiel pour assurer des conditions de travail décentes et des droits équitables pour les techniciens. En outre, l'association a proposé la création d'une maison des techniciens, un espace dédié où les professionnels pourraient se rencontrer, échanger et bénéficier de divers services professionnels.
L’Atacs a également ‘’exprimé le souhait d'une meilleure représentation des techniciens dans les instances de délivrance des cartes professionnelles ainsi que dans les commissions du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica)’’. L'association estime que cette représentation est cruciale pour ‘’pour garantir que les décisions prises tiennent compte des besoins et des aspirations des techniciens’’.
Ainsi, en réponse à ces propositions, le secrétaire d’État à la Culture a pris note des préoccupations soulevées et a exprimé son engagement à collaborer étroitement avec l'Atacs pour trouver des solutions adaptées aux défis du secteur.
THECIA P. NYOMBA EKOMIE