La chirurgie au secours des victimes
Après le Burkina Faso, c’est au tour du Sénégal d’offrir aux femmes excisées une réfection clitoridienne.
Non seulement pour qu’elles puissant s’épanouir dans leur mariage, mais surtout pour réparer les dégâts provoqués par les mutilations sexuelles, notamment, l’incontinence, les règles douloureuses, ou encore les complications lors des accouchements.
Cette initiative a été lancée au Sénégal peu après que l’Assemblée générale de l’ONU eut adopté sa première résolution dénonçant les mutilations génitales féminines qui affectent quelque 140 millions de femmes dans le monde.
Ces pratiques, qui sont illégales dans une vingtaine de pays africains et en Europe ainsi qu'aux Etats-Unis et au Canada notamment, n'avaient jamais fait l'objet d'une condamnation à un tel niveau dans les instances de l'ONU.
Plus de 110 pays, dont une cinquantaine africains, ont soutenu ce texte fin novembre. Peu après, sept chirurgiens sénégalais ont suivi une formation sur une technique développée en France en 2004, qui répare le dommage physique de l’excision.
Au Burkina Faso, des médecins offrent aux femmes excisées une réfection clitoridienne depuis déjà 2006, explique le gynécologue Michel Ako-tionga.
VOA