La thèse du Ministère de la Justice
Dans un communiqué parvenu à EnQuête, le Ministère de la Justice donne sa version des motivations de la grève de la faim survenue au Camp pénal de Liberté VI et relatée dans la presse. ''Il a été fait cas, ce week-end, dans les médias, d'une grève de la faim à la Maison d'arrêt et de correction du Camp pénal. En réalité, ce qui s'est passé est lié à une affaire de cornets de cannabis découverts chez deux détenus par un garde pénitentiaire. Ce dernier a été agressé par ces deux détenus pris en flagrant délit de détention de drogue.
Le garde pénitentiaire a d'ailleurs décidé de porter plainte contre ses agresseurs qui, sentant qu'ils risquent d'être jugés et encore inculpés, ont décidé d'observer une grève de la faim'', renseigne le texte du Service communication de Sidiki Kaba. Le texte poursuit qu'après l'enquête menée suite à la rébellion enregistrée, il y a de cela quelques mois, au sein de la même Maison d'arrêt, ''le garde des Sceaux, ministre de la Justice, avait lors d'une visite au Camp pénal révélé que les enquêteurs avaient saisi quelque 200 téléphones portables et de la drogue entre les mains de détenus''.