L’État arme les douaniers contre les narcotrafiquants
Au Sénégal, les subdivisions des douanes sont désormais dotées de drones, de scanners fixes et de scanners portatifs. À cela s’ajoutent des formations de renforcement des capacités sur les modus operandi, les techniques de contrôle, l’exploitation du renseignement et le partage d’informations avec les forces de défense et de sécurité.
Pour lutter efficacement contre le trafic de drogue, les faux médicaments et les billets noirs, l’État du Sénégal a doté les subdivisions des douanes d’équipements modernes. C’est la révélation faite, hier, par le Colonel Malang Diédhiou, directeur régional sud des douanes. « À côté des dispositions particulières prises par la hiérarchie pour renforcer les capacités des agents de la douane, notamment en ce qui concerne les modus operandi des trafiquants, les techniques de contrôle, l’exploitation du renseignement et le partage d’informations avec les autres forces de défense et de sécurité, notre administration est de plus en plus équipée de moyens sophistiqués comme les drones, mais aussi de moyens de contrôle non intrusifs, notamment des scanners fixes et des scanners portatifs, pour une meilleure prise en charge de cette préoccupation majeure qui est de barrer la route à ces faussaires », renseigne le Colonel Malang Diédhiou.
La circulation de la fausse monnaie peut compromettre l’économie nationale, fragiliser le système financier du pays et mettre en péril sa sécurité en alimentant une économie souterraine. C’est pourquoi, souligne le directeur régional sud des douanes, toutes les subdivisions des douanes sont déterminées et engagées chaque jour à barrer la route sans répit aux faussaires qui exposent la vie des populations ainsi que notre économie.
Il annonce que le gouvernement compte durcir l’arsenal répressif contre ce fléau et améliorer la communication pour mieux expliquer à l’opinion le danger que représente la fausse monnaie pour l’économie, la société et la sécurité du pays. Fort de ce constat, les populations sont invitées à collaborer avec les soldats de l’économie et les forces de défense et de sécurité.
« Sans la collaboration des populations, le travail ne pourra pas atteindre les résultats escomptés. C’est pourquoi nous demandons aux populations de nous aider en partageant les informations concernant toute personne suspecte dans un village ou toute activité illicite qui doit pouvoir être dénoncée », lance le Colonel Malang Diédhiou.
Les multiples opérations menées par la douane et les forces de défense et de sécurité entrent dans le cadre de la protection de la santé publique et de la sécurité des populations, en proie aux effets néfastes des groupes de narcotrafiquants.
NFALY MANSALY