Publié le 4 Jul 2025 - 00:30
LETTRE DE POLITIQUE SECTORIELLE DE SANTÉ (LPSS) 2025-2029

Les acteurs du Nord s’approprient la nouvelle stratégie nationale

 

La capitale du Nord a abrité, hier, un comité régional de développement  de partage sur la Lettre de politique sectorielle de santé 2025-2029 et le Compact 2. Une rencontre qui a permis aux autorités, aux partenaires techniques et financiers, et aux communautés de la région de partager sur les importantes réformes annoncées dans le secteur de la santé et de l’action sociale.

 

La Lettre de politique sectorielle de santé 2025-2029 du ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal ainsi que le Compact 2 du Millennium Challenge Corporation (MCC) sont deux instruments stratégiques qui visent à améliorer de manière concrète les conditions de vie des populations sénégalaises.  Des instruments qui ont des orientations s'alignant avec la Stratégie nationale de développement et l'Agenda national du Sénégal 2050. D’ailleurs, dans la Lettre de politique sectorielle de la santé et de l’action sociale 2025-2029, le ministère a orienté sa stratégie vers une santé promotionnelle et préventive plutôt qu'une santé curative.

Pour le docteur Oumar Guindo Diop de la Division partenariat au niveau de la DPRS au ministère de la Santé et de l’Action sociale, ce changement de paradigme est établi autour de quatre programmes qu'on appelle aussi les ‘’programmes budgétaires’’.

‘’Le premier programme est la gouvernance et la digitalisation intégrale. Le second programme budgétaire concerne la promotion de la santé et la prévention. Le troisième s’intéresse à l'offre de soins de qualité et le dernier programme à la protection sociale. Cet ensemble de programmes vise à l’amélioration de l’offre de soins de proximité, surtout en zones rurales et périphériques, à la réduction des inégalités d’accès aux soins’’, a expliqué le Dr Diop.

  Malgré tout, certains obstacles, dont le financement de la santé et l’iniquité sociale, continuent de préoccuper les populations rurales et périurbaines.

À en croire le docteur Oumar Guindo Diop, il faut travailler pour juguler l'iniquité dans le secteur de la santé où l'on note une concentration des ressources humaines de qualité dans les grands centres urbains.

Le Code de la santé publique annoncée

«’’Par rapport à ces pôles, il faudra redistribuer de façon assez harmonisée et équitable les ressources humaines de qualité au niveau des différentes structures de soins. L'autre problème majeur, c’est le financement. C’est une situation mondiale. Partout, le financement de la santé est devenu une difficulté.  Au niveau du ministère de la Santé, le partenaire qui appuyait beaucoup de nos activités s'est retiré. C’est pourquoi, en alignement à l'Agenda 2050, nous travaillons pour voir comment renforcer au niveau local le financement domestique, pour que les territoires puissent le porter. Dans l'agenda également, il y a un partenaire de financement assez important qui est attendu ; il s’agit du secteur privé. Il doit se mettre à côté de celui du public pour aller de l'avant, pour aller sur ce changement de paradigme’’, a-t-il éclairé en marge du CRD. Avant de rappeler que le ministère de la Santé et de l’Action sociale s'engage également à aller vers d’importantes réformes pour un règlement durable du secteur. ‘’Trois réformes sont annoncées. Il s’agit du Code de la santé publique, une grande première  où il y aura un recueil de tous les textes réglementaires de la santé et de l'action sociale, mais également toutes les propositions de réformes, que ce soit  dans le cadre de la gouvernance sanitaire, de la réforme hospitalière, de la réforme avec les comités de développement sanitaire et de la réforme de la loi d'orientation sociale sur ces décrets d'application. Énormément de réformes qui vont supporter ce nouveau changement de paradigme pour permettre aux bénéficiaires, aux populations d'avoir des soins de santé, de qualité à tout moment et en tout lieu’’, a déclaré le Dr Guindo Diop.

 

IBRAHIMA BOCAR SENE SAINT-LOUIS

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