Publié le 6 Apr 2013 - 09:02
LITTÉRATURE – NOUVEAU RECUEIL DE POÈMES

Mame Ngoné Faye, des ''Effluves délétères'' aux senteurs baudelairiennes

Après son premier ouvrage ''Epaves oniriques'', l'écrivaine Mame Ngoné Faye vient de publier un nouveau recueil de poèmes titré ''Effluves délétères'', présenté samedi dernier dans les locaux de la Caisse de sécurité sociale (CSS), à Dakar.

 

Éditée par L'Harmattan Sénégal, l’œuvre a été présentée en présence d'universitaire dont Waly Ba du département des lettres, chargée d’en expliquer le sens, la motivation et les styles. Les hommes de lettres Birahim Thiam et Adama Sow Dièye ont trouvé une certaine ressemblance entre Mame Ngoné Faye et Baudelaire dans leur manière de penser. Ce que la jeune romancière a reconnu, indiquant que l’allure, le ton, le style, l’inspiration, renvoyaient à l'auteur des ''Fleurs du mal'', son idole.

 

''Une histoire d’amour qui était née entre Baudelaire et moi depuis 2002. Je n’ai jamais cessé de lire et de relire 'Les fleurs du mal'. Rien que le titre m’avait accrochée'', avoue la poétesse de 25 ans, même si son idole est catalogué dans le lot des ''poètes maudits'' qui ont fait de la critique, du tragique, du sombre, le levain de leurs créations. Et Mame Ngoné Faye le revendique un tant soit peu. ''Je trouve qu’un texte joyeux est beaucoup plus cérébral'', dit-elle, soutenant que quand un texte suscite la passion, la douleur, le tragique, il devient beaucoup plus profond et touche mieux le lecteur. ''Je cherchais à toucher le lecteur pour qu’il comprenne et que sa sensibilité soit éveillée'', indique-t-elle.

 

Quant à ceux qui lui reprocheraient son narcissisme, l'écrivaine assume : ''Oui je suis narcissique, égocentrique, mais je vous renvoie la célèbre phrase de Hugo : 'Quand je vous parle de moi, je parle de vous'''. Mais l'auteur confie aussi avoir ses doutes, ses peurs, ses angoisses. Ce livre d'une centaine de pages est paru sous le pseudo ''Alma Negra'' (âme noire) considéré par la poétesse comme un dédoublement de sa personnalité.

 

Mariétou KANE

 

 

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