Publié le 4 Apr 2013 - 21:05
LOBBYING EN FAVEUR DE L’HOMOSEXUALITÉ AU SÉNÉGAL

 Seydi Gassama parle de ''rumeurs mensongères''

 

 

Les rumeurs qui font état de l’existence de lobbies favorables à la dépénalisation de l’homosexualité ne sont que pure intoxication, selon Seydi Gassama de Amnesty International. Après la révélation par les médias d'une réunion secrète tenue par des lobbies, en vue de légaliser l'homosexualité au Sénégal, les spéculations sont allées bon train.

 

Ainsi, après la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), c’est le responsable de la section sénégalaise de l'ONG Amnesty International, qui a assuré, mardi à Dakar, qu'il n'y avait au Sénégal aucun lobby destiné à encourager la pratique de l'homosexualité, même si des organisations sénégalaises œuvrent pour le respect des droits de tous les citoyens, y compris les homosexuels. "Je ne connais pas de lobbies qui travaillent dans ce pays pour booster la question des homosexuels. Mais, je connais des organisations des droits humains qui défendent les droits et libertés, y compris les droits et libertés des personnes homosexuelles", a soutenu Seydi Gassama.

 

S’exprimant au cours du lancement de la campagne nationale de sensibilisation contre l'impunité, M. Gassama a qualifié hier de mensongères les rumeurs avançant qu’une réunion de lobbies a eu lieu. Il parle d'''un gros mensonge distillé par la presse et instrumentalisé par des groupes et des personnes en manque de crédibilité qui ont transformé cette question en fonds de commerce’’. "Nous ne faisons pas campagne pour qu'il y ait une gay-pride ou des mariages gays au Sénégal, s’est-il justifié. Mais plutôt pour que les droits des personnes soient respectées… C'est notre position et elle est constante''.

 

Selon le responsable d’Amnesty International, ‘’lorsque des adultes se livrent à des pratiques en privé, cela ne regarde personne''. Une position à laquelle il se cramponne pour le respect des droits humains. ''Lorsque des gens posent des actes contre nature en privé, cela ne regarde personne, ni même l’État du Sénégal. C’est une question de droits humains, ni le Parlement, ni la Justice ne peuvent l’ignorer’’, s’est-il exclamé.

 

ANTOINE DE PADOU

 

 

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