Le bras droit du chef djihadiste Belmokhtar tué par l'armée française
L'armée française a tué la semaine dernière le numéro deux du groupe djihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar lors d'une opération dans la région de Tessalit (nord-est du Mali), a appris ce mercredi l'AFP de sources sécuritaires régionales.
Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, était «le véritable bras droit» de Belmokhtar, selon une source sécuritaire régionale.
Jouleibib était le numéro deux du groupe des «Signataires par le sang», créé par Mokhtar Belmokhtar l'an dernier après son départ d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dont il était l'un des principaux dirigeants au Mali.
«C'est véritablement un coup dur pour Belmokhtar»
Une autre source sécuritaire régionale a confirmé la mort de Jouleibib, en précisant que «deux autres terroristes ont été tués au cours de l'opération, un véhicule a été détruit et les militaires français, qui ont réussi un joli coup, ont également récupéré des documents, notamment un téléphone (satellitaire) Turaya, qui va donner des informations précieuses».
Jouleibib faisait également office de porte-parole des «Signataires par le sang» et «s'occupait de l'intendance du groupe», a précisé cette source, ajoutant: «C'est véritablement un coup dur pour Belmokhtar.»
Contacté par l'AFP, l'état-major des armées françaises à Paris n'a pas confirmé ces informations.
Dans la nuit du 13 au 14 novembre, une opération spéciale des forces françaises avait permis de «neutraliser» plusieurs membres d'Al-Qaida et de saisir du matériel, avait annoncé le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.
Lemonde.fr