Publié le 3 Aug 2013 - 19:20
MATERIALISATION DE LA FRONTIERE SENEGALO-GAMBIENNE

Difficile de diviser un peuple en deux

 

En vue du lancement des missions de sensibilisation destinées à faciliter un programme d’installation des bornes frontières entre les deux pays, la commission sénégalo-gambienne de gestion des frontières, réunie à Dakar, du 29 juillet au 2 août, a appelé Macky Sall et son homologue gambien Yaya Jammeh à s'impliquer.

Président de ladite commission, le Général de division Saliou Ndiaye, a argué  que ''lorsque les deux chefs donnent le coup d’envoi de ces missions de sensibilisation, il y aura plus d’impact chez les populations ". Agissant dans le cadre du Programme de gestion des frontières, instauré par l’Union africaine, la commission sénégalo-gambienne de gestion des frontières a organisé un atelier durant lequel les parties gambienne et sénégalaise ont passé en revue les documents juridiques, historiques et cartographiques en vue de procéder à la vérification et à la densification du tracé frontalier. "Nous allons descendre sur le terrain pour des missions de sensibilisation. Nous allons dire aux populations : Nous sommes venues pour mettre les bornes, mais cela ne veut pas dire qu’on va vous séparer’’, a précisé M. Ndiaye.

Le Général Saliou Ndiaye a ensuite insisté sur le fait que les deux peuples partagent la même culture. ‘’La population transfrontalière, c’est souvent le même peuple, les mêmes rites, les mêmes croyances, les mêmes réalités’’, a-t-il dit. En tout cas, la tache ne sera pas aisée de faire accepter par les populations ces séparations artificielles que sont les frontières nées de la colonisation et consacrées par l'OUA puis l'Union Africaine. Particulièrement dans le cas de la Gambie et du Sénégal, qui partagent un même peuple dans un espace homogène sénégambien. "Nous allons certes installer des bornes tout au long des frontières dans le cadre de cette mission de vérification et de densification, mais nous allons faire comprendre aux populations que les frontières ne sont plus des barrières fixes, mais des passerelles de communion et de communication parce qu’entre le Sénégal et la Gambie, c’est le même peuple’’, a ajouté Doudou Salla Diop, secrétaire exécutif du Secrétariat permanent sénégalo-gambien dont la structure accompagne la commission dans cette mission de gestion des frontières.

 

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