Convergence socialiste fustige le «ridicule du discours»
Le discours du président de la République au soir du 3 avril a suscité des critiques de plusieurs organisations de la vie politique dont Convergence socialiste.
Macky Sall s'est livré à des «billevesées habituelles qui ne seront suivies d'aucun effet», pronostique Malick Noël Seck, son secrétaire général. «Quand le chef de l'Etat nous dit que 'par la joie et l'espérance qu'elle porte, cette fête est celle de la jeunesse sénégalaise', nous constatons le ridicule du discours», indique Convergence qui s'interroge : «Quel est le rapport entre la jeunesse sénégalaise désabusée par cinquante ans d'échecs, et la célébration de notre indépendance nominale» ? Selon Malick Noël Seck et ses amis, «le président de la République est dans les mots, il fait des phrases qui ne sont pas (…) à la mesure de nos angoisses et des incertitudes de l'avenir».
Sur un autre plan, Convergence socialiste relève que lorsque le président Macky Sall parle de «bonne gouvernance, d'équité sociale et de l'Etat de droit», il semble oublier que «lui le milliardaire (…) ne saurait justifier l'origine de sa fortune», «lui le président (…) a placé des membres de sa famille proche à des postes administratifs...» Par ailleurs, Convergence socialiste estime que la célébration de la fête du 4 avril doit être l'occasion «pour inviter la population à une réflexion sur nos indépendances octroyées».
M. DIENG