Publié le 24 Dec 2012 - 07:20
MUSIQUE

Baaba Maal renouvelle son engagement pour la paix en Casamance et au nord-Mali

 

Le lead-vocal du Daande Lenol, Baaba Maal, a réaffirmé son engagement à mettre en avant la culture pour la recherche de la paix aussi bien en Casamance que dans la région nord du Mali, deux zones confrontées à des crises sécessionnistes.

 

"Je serai toujours prêt à démontrer, bien sûr avec d'autres artistes, que la culture est un moyen pour ramener la paix entre les gens", a-t-il dit samedi soir en marge d'un concert au théâtre de verdure de l'Alliance franco-sénégalaise de Ziguinchor, dans le cadre du festival Africa fête (30 novembre-22 décembre). "Nous avons des défis à relever. Mais l’Afrique est un beau pays avec sa culture, sa jeunesse très forte et ses femmes qui se mobilisent. C'est tout cela qui nous fait dire que nous avons le devoir d'utiliser la culture qui est une arme mais qui ne blesse pas. Elle met du baume au cœur des gens à travers la musique", a souligné Baaba Maal.

 

L’artiste a prié pour le retour de la paix en Casamance qu'il appelle "la terre d'espoir". "C'est cette Casamance que nous avons envie de voir, de peindre par notre musique", a-t-il dit, pour saluer la présence du maire Abdoulaye Baldé et du préfet de Ziguinchor, Gorgui Mbaye. Selon le lead-vocal du Dande Lenol, ambassadeur de bonne volonté du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), les Africains doivent au préalable s'atteler à relever le défi de la paix et de la cohésion sociale, s'ils veulent atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

 

Il a invité les citoyens africains au dépassement et à se donner la main. "Mais, tout cela passe par la paix, la reconnaissance des entités qui forment le socle de notre développement, à savoir la culture, le sport et la capacité des jeunes à ne jamais baisser les bras(…)", a-t-il ajouté. Baaba Maal a promis de s'engager pour le retour de la paix en Casamance, comme il l'a a eu à le faire pour la crise du Nord-Mali avec des artistes comme Oumou Sangaré, en utilisant son micro, son nom, sa compétence et ses relations.

 

"La Casamance fait partie de mon pays. Je suis soucieux du fait qu'une bonne partie de mon public est ici et a envie de me voir. Tant qu'il n'y a pas la paix, ce n'est pas possible", a-t-il dit. Il a par ailleurs expliqué que son engagement relève d'une sorte de "devoir par rapport à toutes ces populations (casamançaises) très valeureuses qui ont une culture très forte et beaucoup de choses à donner à l'Afrique et au Sénégal".

 

APS

 

 

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