Politique migratoire
Dans le cadre de la validation de la politique nationale de migration, dont l’avant-projet a été conçu depuis 2015, un cadre national de coordination et de dialogue est mis en place. C'était hier, au cours d'un atelier national sur la migration, avec pour thème : "Renforcement de la gouvernance inclusive de la migration au Sénégal, en vue de l'amélioration de la synergie migration et développement’’. Ce cadre, souligne le communiqué, permettra de prendre en charge les questions migratoires, mais également d’assurer sa validation et la gestion des questions migratoires.
Et pour une bonne prise en charge, il faudra la contribution de l’ensemble des acteurs institutionnels, des députés de la diaspora, des membres du Hcct, du Cese, mais également de la société civile. La raison, explique Sory Kaba, Directeur des Sénégalais de l’extérieur : ‘’Nous sommes dans un contexte de lendemain de la validation du Pacte mondial qui va gouverner dorénavant le processus migratoire pour qu’il soit sûr et ordonné pour que l’ensemble des pays puissent en bénéficier et que le migrant lui-même et sa famille puissent en bénéficier.’’
Donc, poursuit-il, ‘’si au lendemain de ce pacte où l’ensemble des pays membres du Snu ont accepté de le parapher, il revient aux différents gouvernements de le décliner dans leurs pays respectifs. Et la déclinaison de ce pacte se fera à travers ce cadre de coordination et de dialogue".
...En outre, M. Kaba insiste sur la nécessité de la coordination et du dialogue. Car, selon lui, ‘’la migration ne peut pas se gérer isolément’’ et ‘’aucun acteur ne pourra réussir, à lui seul, à atteindre ces résultats, s’il n'associe pas les autres’’. Et c’est pour cette raison, explique-t-il, ‘’que les partenaires qui nous accompagnent, notamment l’Union européenne, la coopération espagnole, l’Oim, l'Afd, chacun en ce qui le concerne, apporte sa part de contribution pour qu’on améliore la gouvernance migratoire au Sénégal’’. Par conséquent, souligne M. Kaba, ‘’la particularité sera que, dorénavant, ça ne sera plus au Maese, ni au Se ni à la direction générale d’apparaître, mais il reviendra à la société civile, à l’ensemble des autres acteurs qui travaillent sur les migrations, de comprendre et d’apparaître en première ligne par rapport à ces politiques migratoires’’.