Pr. Mary Teuw Niane
Le professeur Mary Teuw Niane vient jouer les arbitres dans la confrontation entre universitaires, intellectuels et autres penseurs qui anime l'actualité depuis plusieurs jours maintenant. Dans une missive, il semble prendre position pour Felwine Sarr et compagnie. Selon l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur, "le nombre est souvent le signe d’une grande indigence de l’esprit". En effet, il a trouvé impertinent que plus de mille intellectuels répondent au moins de 200 de la pétition initiale. À l'en croire, c'est "la preuve absolue de l’incapacité du camp des violeurs de l’État de droit, de la démocratie et de la justice à faire face à la force des idées et au poids intellectuel de nos penseurs".
Dans sa sortie, l'ancien de la mouvance présidentielle en a profité pour s'attaquer aux premières tentatives de répliques venues de la cellule de communication du palais. Selon lui, c'est après "l'échec" de celles-ci que les universitaires sont entrés en action. "Incapables d’impressionner par l’intelligence, la justesse et la finesse de leurs idées, après quelques salves aux effets désastreux pour le moral de leurs partisans, les flibustiers du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor ont été retirés du champ de bataille où ils s’embourbaient dangereusement.
Voici maintenant qu’arrive le troupeau des gratte-papiers herbivores que le bouvier est allé ramasser dans les différents enclos de la République". Pour finir, l'ancien recteur de l'université Gaston Berger refuse de voir en cette pétition toute forme de réponse. "Contrairement à ce qui est annoncé et même à ce qui est écrit, cette liste de signataires ne s’oppose pas paradoxalement au 142 !". Pour Mary Teuw Niane, cette sortie n'est qu'un "serment d’allégeance et de reconnaissance au patron des seings. L’honneur de l’intelligence a cédé le pas à l’appel du ventre du gratte-papier".