Publié le 2 Apr 2013 - 20:04
PRESQUE 418 MILLIARDS DANS LES CAISSES DE L’ÉTAT AU DÉPART DE WADE

Une bombe Seck sur Macky

 

''Ce que je sais, moi, Idrissa Seck, c'est qu'en mars 2012, quand le président Abdoulaye Wade quittait la tête du pays, il a laissé dans les caisses de l'Etat une somme de 417.907.700 milliards de francs Cfa.'' C'est la ''révélation'' fracassante faite hier par Idrissa Seck à nos confrères de la radio Zik-Fm, au cours d'une tournée politique qu'il est en train d'effectuer dans certaines régions du Sénégal.

 

''Presque 418 milliards'', s'est empressé d'arrondir un de ses proches audible lui aussi sur les ondes de Zik-Fm, mais non identifié. Alors, Idrissa Seck a ajouté : ''C'est vrai, c'est presque 418 milliards de francs Cfa. Mais ce souci de précision vise à ce que personne ne doute de ce que j'ai dit.''

 

Apparemment très furax contre le pouvoir, le président du parti Rewmi a mis en garde le président Macky Sall contre le mensonge qui a consisté à dire que le nouveau pouvoir a trouvé les caisses de l'État vides où à tout le moins pas bien remplies. ''Si on dit au président de la République que les caisses de l'Etat sont vides, on ne lui a pas dit la vérité. C'est du mensonge'', a souligné l'ex-candidat malheureux à la présidentielle 2012. ''Dieu a dit dans le Coran : n'échangez pas la vérité par ce qui n'est pas la vérité. Et ne cachez pas la vérité alors que vous savez'', a-t-il rappelé en citant les versets en arabe avant de les traduire en wolof.

 

Dans les premières semaines de pouvoir du président Macky Sall, certains hauts responsables du parti présidentiel et du gouvernement avaient mené une campagne médiatique tendant à accréditer que ''les caisses de l'État sont vides''. Plus tard, ils réviseront partiellement cette affirmation, ce qui avait été considéré par de nombreux observateurs comme une façon de préparer l'opinion publique à supporter les difficultés à venir.

 

Ablaye Diop s'en lave les mains

 

Ablaye Diop, le ministre des Finances de Abdoulaye Wade, s’est exprimé sur la sortie d'Idrissa Seck. Interrogé par nos soins, celui qui avait été sacré meilleur ministre des finances africain a déclaré sans ambages : ''Je ne fais pas de politique et je n’ai aucune connexion avec Idrissa Seck. Donc, ses déclarations n’engagent que lui. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire.''

 

Enquête

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

 

Section: 
RENÉGOCIATIONS DES CONTRATS ET RÉVISIONS DES CODES DANS LE SECTEUR EXTRACTIF : Ousmane Sonko dévoile les premiers constats du comité
CONCLUSIONS DU DIALOGUE NATIONAL : Les partis de l’opposition dénoncent des manquements
CRISE POLITIQUE AU MALI : Moussa Mara dans la tourmente, Soumaïla en mémoire
REDRESSEMENT ÉCONOMIQUE : Le pari de l’endogénéisation
CRISE POLITIQUE : L’APR hausse le ton
PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D’IVOIRE : Ouattara se lance pour un 4e mandat, Soro dénonce
POUR DES RELATIONS HUILÉES ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE : Les sections Isems pérennisent des stratégies de collaboration
APR APRÈS LE POUVOIR : Le temps du renouveau 
RÉORGANISATION DE L’APR : Macky Sall rajeunit la direction du parti
TRAQUE CONTRE LA PRESSE - SOCIETE CIVILE : Les dérives verbales de Waly Diouf Bodiang
SORTIE DU LEADER DU SÉNÉGAL BI ÑU BOKK : Barth sans gants
PETITE ENFANCE ET CASE DES TOUT-PETITS : Des conseillères familiales renforcées en éveil et stimulation précoces
SÉNÉGAL : Quand l’homme d’État fait de la politique et le politique oublie l’État
SITUATION NATIONALE : L’alerte du FDR
RESTITUTION DES EMPRISES MILITAIRES : La fin d’une époque
TANDEM DIOMAYE- SONKO : L’analyse de Thierno Alassane Sall
LENTEUR DANS LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACTION PUBLIQUE : Ousmane Sonko hausse le ton
REACTION DE DIOMAYE APRÈS LA SORTIE DE SONKO : Focus sur les difficultés des Sénégalais
PASTEF : Le dur choix entre le Parti et l’État
YORO DIA SUR LA DEMOCRATIE SENEGALAISE : « Le débat est essentiellement électoral… »