Publié le 3 May 2019 - 02:59
PROCES THIANTACOUNES

La défense plaide pour l’acquittement

 

Mardi dernier, durant 12 heures, les avocats de la défense se sont succédé à la barre de la chambre criminelle de Mbour, pour plaider l’acquittement de leurs clients jugés dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam.

 

Ils ont démonté les témoignages, les arguments brandis par les conseils des parties civiles, fustiger le réquisitoire du procureur Youssoupha Diallo. Avant de réclamer, au final, l'acquittement des prévenus. Un travail de sape commencé par Me Ibrahima Niane, avocat d’Aly Diouf.

La spontanéité d’Aly Diouf

Maitre Ibrahima Baïdy Niane et ses confrères Souleymane Diallo, Abdourahmane So et Ibrahima Mbengue, dans des styles différents, mais complémentaires, ont défendu Aly Diouf. Ils demandent son acquittement. Selon Me Niane, son client ne nie pas avoir aidé ses co-prévenus. Néanmoins, il a participé à la manifestation de la vérité. ‘’Aly Diouf est un délinquant primaire qui n’a jamais eu maille avec la justice. Il n’était pas dans la cour. Il a posé un acte spontané. Il a vu une foule et il est sorti comme tout le monde, par curiosité. C’est là la spontanéité. C’est des personnes qui partagent la même conviction‘’. De ce fait, il invite le tribunal à ne pas faire un jugement d’ensemble, mais de prendre cas par cas. ‘’ On a l’impression que tout a été fait à dessein. Nous en voulons pour preuve que, pour les cas d’inhumation sans autorisation, des gens ont été détenus pendant 7 ans. La loi elle-même fixe la durée à 2 ans. Tout a été fait dans la spontanéité‘’, dit Me Niane. 

Son collègue Ibrahima Mbengue précise que le meurtre avec acte de barbarie dont on accuse Aly Diouf n’est pas fondé. Puisque rien ne prouve que son client ait volontairement commis des meurtres sur Barra Sow et Ababacar Diagne. Pour ces avocats, les éléments de la défense ne peuvent prospérer. Pour eux, la torture est définie comme une souffrance physique ou morale intolérable infligée à quelqu’un, en général pour lui faire avouer quelque chose. Et cela suppose que cette personne soit encore en vie. ‘’La deuxième victime est morte de quoi ?, demandent-ils.

‘’Mon client ne portait pas de fusil. Mon client était à la porte de derrière et là où il se trouvait, il n’y a pas eu de mort. Il dit qu’il a juste pris une pierre qu’il a jetée et ça n’a touché personne‘’, explique Me Souleymane Diallo. Il rapporte qu’Aly Diouf ne fait pas partie du groupe commandos par lequel l’accusation tente de le retenir, en se référant à l’association de malfaiteurs.

‘’Il n’a pas participé à la bagarre et aucun des témoins n’a déclaré l’avoir vu participer à la bagarre. En dépit d’avoir lancé des pierres, son seul geste, c’est d’avoir aidé Khadim Seck à cacher le fusil qu’il s’était servi pour tirer. Ce seul geste s’analyse par l’entrave à la bonne administration de la justice. Nous avons demandé qu’il soit acquitté et le considérer coupable de ce chef, dans la mesure qu’il a reconnu avoir aidé quelqu’un à dissimuler un élément de preuve‘’, défend Me Souleymane Diallo.

L’insomnie de Mame Balla Diouf  

Pour le cas de Mame Balla Diouf, Me Souleymane Diallo estime que le prévenu a été constant, depuis le début de l’enquête. Car il a dit n’avoir jamais participé à la bagarre. ‘’Aucun des témoins qui ont défilé devant votre barre n’a désigné Aly Diouf et Mama Balla Diouf : c’est une constante. Ne serait-ce qu’au bénéfice du doute, il doit être acquitté. Monsieur le Président, on ne peut pas comparaitre comme auteur principal et receleur‘’, dit-il. Il a ainsi demandé au juge Thierno Niang de requalifier les faits en ‘’entrave à l’administration de la justice‘’. Selon, Me Souleymane Diallo, dans cette affaire, il y a une ’’insuffisance de preuves‘’.

Concernant Mame Balla Diouf, aucun témoin à charge n’a pu l’identifier dans la bagarre, dit l’avocat. ‘’Pour l’association de malfaiteurs, il fait partie du groupe de commandos. Ce groupe n’est pas une association de malfaiteurs, mais c’est des gens dévoués à l’exécution des tâches de maçonnerie, d’ouvrage, de peinture, etc. C’est uniquement dédié pour les travaux du cheikh, mais non pas en vue de tuer Bara Sow ou n’importe qui. En réalité, cette infraction n’existant pas, le fait de meurtre n’existant pas, parce qu’il n’était pas là, il n’a pas donné de coup. Aucune arme pouvant le rattacher au meurtre n’existant pas, il mérite, à notre humble avis, d’être acquitté‘’, plaide Me Diallo.

Se prononçant sur l’inhumation sans permis et le recel de cadavres, l’avocat souligne que Mame Balla Diouf a reconnu avoir déplacé les dépouilles. Toutefois, il justifie ce geste par le fait que son client voulait calmer la foule, parce qu’il pensait qu’à la vue de ces morts, l’affaire pouvait s’envenimer. ‘’C’est pourquoi il a participé au déplacement des cadavres. Et, par la suite, ils les ont inhumés. Le lendemain, quand il a vu les gendarmes, il est allé se livrer, en racontant son histoire’’, dit Me Souleymane Diallo. Qui soutient que Mame Balla Diouf est un acquitté de bonne foi.

‘’Nous pensons que ces seules infractions, l’inhumation sans permis et recel de cadavres, peuvent être retenues en son encontre, dans la mesure où il les a reconnues. Ce que nous avons déploré dans l’accusation qui veut mettre tout le monde dans le même sac, qui déclare que la liste pouvait être plus exhaustive, parce qu’il y a d’autres personnes qui pouvaient comparaitre. C’est juste un procès fondamentalement imbu dans la morale populaire et dans un besoin de répression. Mais ce n’est que d’incertitudes par rapport à la participation de chacun d’entre eux’’, déplore l’avocat.

Serigne Saliou Barro, un pur hasard

Me Djibril Welle, qui a défendu Serigne Saliou Barro, invite à la délimitation du champ des responsabilités de chacun. ‘’Serigne Saliou Barro est au banc des accusés injustement. Il est allé prendre la pièce d’identité de Béthio pour faire des régularisations. Il a essayé de calmer les deux groupes, en vain‘’, explique l’avocat.

Concernant le recel de malfaiteurs, il demande : ‘’Comment lui-même qui, au moment de la bagarre, est allé se cacher, peut-il faire du recel de malfaiteurs ? Il n’est responsable de rien à Médinatoul Salam. Il était juste de passage. Il vit à Touba. On lui dit de prendre le fusil qui est à Touba et l’amener à la brigade. C’est là qu’on l’a arrêté. L’expert balistique a montré que le fusil qui était avec lui à Touba est resté longtemps sans être utilisé. Monsieur le Président, je vous demande de renvoyer toute poursuite, pour qu’il soit acquitté. Dans tout son comportement, il n’a pas eu un comportement criminel‘’, plaide Me Welle.

Son confrère, Me Mouhamadou Moustapha Dieng, de renchérir que Serigne Saliou Barro n’était là-bas, ce jour-là, que pour exécuter une mission. Malheureusement, il est tombé par hasard sur les événements. ‘’Il a tenté de mettre fin à cette rixe. Malheureusement, il a été gardé en prison pendant des années. C’est ce que je déplore. Beaucoup d’innocents sont actuellement dans les liens de la détention. Il faut faire en sorte qu’il soit purement et simplement acquitté au nom de la justice, de la vérité et de la raison’’, plaide Me Dieng.

Cheikh Faye, le ‘’diawrigne’’ jalousé

Le ‘’diawrigne’’ Cheikh Faye qui, au moment des faits, était dans la chambre de Béthio Thioune, est défendu par Maîtres Mame Thiaba Ba, Faty et Abdourahmane So. D’emblée, l’avocate a invité le tribunal à cerner la psychologie de celui qui est poursuivi. ‘’Qui est Cheikh Faye ?’’, s’est interrogée Me Ba. Répondant à sa question rhétorique, elle a déclaré : ‘’Il a eu un passé sombre. Il ne faut pas avoir honte de son passé. Il a utilisé la drogue, l’alcool et a fait des choses inimaginables. Il l’a avoué, fort heureusement. Que c’est grâce à sa rencontre avec Béthio qu’il s’est assagi. Je ne suis pas ici pour défendre un diable, ni un monstre. Vous n’êtes pas ici pour juger un diable, ni un monstre’’, a-t-elle poursuivi d’une voix calme et posée.

‘’M. Cheikh Faye est un être humain. Pour l’association de malfaiteurs qu’on colle au commando, Monsieur le Président, le groupe est composé d’ouvriers, de carreleurs, de maçons. D’ouvriers tout simplement qui essaient de faire une mission que leur confie leur guide. Ce sont des gens qui n’ont jamais été condamnés. La logique aurait été qu’un membre du groupe soit une fois condamné. Le fait d’interdire à Bara d’entrer dans ses résidences, est-ce une infraction ?’’, demande l’avocate. Qui assure y voir ‘’une décision responsable’’.

Selon elle, l’association de malfaiteurs n’est pas établie. ‘’Un délinquant n’appelle pas la gendarmerie. Un délinquant fuit la gendarmerie. Et dans cette affaire, c’est Cheikh Faye, lui-même, qui a appelé la gendarmerie’’, a-t-elle martelé avant de s’attaquer au témoignage de Matar Sow, qui avait soutenu avoir interpellé Cheikh Faye pour qu’il calme les talibés. ‘’Nous ne sommes toujours pas dans le concret. Relevez le témoignage de Matar Sow, qui a été le seul à voir mon client tenir une réunion tard dans la nuit. Etonnant qu’il ait seulement aperçu Cheikh Faye. Comme, par hasard, il a seulement reconnu Cheikh parmi tout le groupe. Il aurait pu reconnaitre les autres’’, a soutenu Me Thiaba Ba. Elle a ainsi demandé d’analyser le témoignage de Matar Sow qui, même s’il a aperçu son client, cela ne fait pas de Cheikh Faye ‘’un receleur’’.

‘’C’est le chambellan. Ce n’est pas un fait inédit de l’apercevoir, tard dans la nuit. Parce qu’il est le chambellan, on peut l’apercevoir à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit. Rien ne nous dit qu’il s’agissait bel et bien d’une réunion’’, fulmine l’avocate qui invite la chambre de ne pas retenir le fait de recel contre son client.

Concernant la complicité, elle a déclaré : ‘’Demander de faire sortir quelqu’un ne signifie pas tuer. Cheikh Faye, en réalité, dérange. La complicité ne se déduit pas. On ne la suppose pas. C’est le statut de Cheikh Faye qui a permis à aboutir à ça. La chambre n’a pas à déduire ou à interpréter‘’, dit-elle. L’avocate estime que ‘’le message laconique‘’ qu’un talibé avait envoyé à son client pour lui dire ‘’sort‘’, ne renseigne pas de la présence de Bara Sow. Et que le chambellan n’a nullement participé à la bagarre. ‘’Il savait qu’il y avait bagarre. Mais il s’était juste limité à ça. Ce n’est qu’après qu’il a su ce qui s’était réellement passé. L’élément matériel fait défaut. L’élément moral fait défaut. L’intention fait défaut, parce qu’il a appelé la gendarmerie pour les informer de la bagarre. Si on avait l’intention de commettre un meurtre, on n’aurait pas appelé la gendarmerie’’. Ce qui renforce sa conviction selon laquelle Cheikh Faye attire des jalousies. Il dérange de par son statut de chambellan.

‘’Le groupe de Bara Sow est celui des dissidents. Il y a une rigueur dans la maison de Béthio. Cela a abouti à ce que Bara Sow soit chassé. Ce serait injuste d’imputer à Cheikh Faye un crime qu’il n’a pas commis‘’, a plaidé Me Ba. Invitant le tribunal a levé les trois chefs d’accusation contre son client, elle a demandé son acquittement car, selon elle, le droit pénal n’est pas ‘un droit de sensation’.

Pour Me Faty, les prévenus sont tous accusés d’association de malfaiteurs, mais il y a une absence de cette infraction.  ‘’Parce que, pour que cette infraction soit constituée, il faut au moins qu’il y ait une entente préalable entre les différents acteurs. Une entente préalable, concertée, tendant vers la réalisation d’un crime ou d’un délit. Or, pour l’accusation, le procureur avait l’obligation de dire à quel moment, comment et où ces personnes ont eu à discuter entre elles pour mettre sur pied un plan tendant vers la réalisation de ce crime. Donc, on ne peut pas supposer. On n’est pas dans le cadre de suppositions, parce que le droit pénal est un droit de certitudes. Les probabilités, les suppositions ne jouent pas en matière pénale. Or, le procureur n’a apporté aucune preuve. C’est la raison pour laquelle cette accusation criminelle va tomber’’, demande Me Faty.

Concernant l’acte de complicité, le procureur parle de ‘‘complicité par provocation. Cela n’existe pas en l’espèce ! En quoi ils ont provoqué ? Ce que nous savons peut-être, c’est la complicité. D’accord, il y a complicité par provocation, mais qui a provoqué qui et en quoi on a provoqué ? On ne peut pas avancer des termes sans pour autant être en mesure d’apporter la preuve de leur existence. Il fallait donc qu’il y ait des instructions. J’ai dit au juge : ‘‘Vous qui êtes saisi des faits d’accusation, vous devez voir est-ce que l’acte de complicité est établi à l’encontre de Cheikh Faye et Cheikh Béthio Thioune. En quoi faisant, vous devez vérifier dans les faits, dans les débats, dans les éléments est-ce que Cheikh Faye et Cheikh Béthio ont donné des ordres. Est-ce qu’il y a des instructions fermes tendant à tuer Bara Sow ou quiconque, lorsqu’il viendrait là-bas ?’’, interroge l’avocat.

Ainsi, rien ne ressort du dossier que des instructions pareilles aient été données. Donc, l’acte de complicité n’existe pas non plus, a-t-il soutenu.

En venant à Khadim Seck qui a tiré le coup fatal, l’avocat de dire : ‘’On a parlé de meurtre. Il admet qu’il a tiré, mais nous avons indiqué que cela, même s’il n’est pas contesté qu’il a tiré, reste quand même constant que la preuve de ce que Khadim a tiré avec l’intention d’homicide n’a pas été établie, ni rapportée’’. A en croire Me Faty, seul un expert peut dire est-ce qu’à partir de là, ‘’si quelqu’un tire sur la foule, l’impact des plombs sera fatal ou pas. Surtout que Khadim a déclaré avoir tiré en l’air des coups de sommation. Et on peut considérer celle qui a touché comme une balle perdue ; une balle qui a touché quelqu’un par inadvertance. S’il avait ajusté dans une intention de tuer, il aurait visé ses cibles. Et puisque c’est un groupe de personnes, imaginez-vous le nombre de victimes ? Mais le fait que la balle n’ait touché qu’une seule personne, on peut supposer que, certainement, c’est une balle qui a atteint une personne par inadvertance, sans intention. Mais tout cela, une expertise aurait pu le démontrer avec certitude’’, souligne l’avocat.

En l’espèce, il indique qu’il n’y a que des hypothèses. ‘’Or, le droit pénal n’admet pas les suppositions. Il faut des preuves irréfutables. Dans des pays beaucoup plus civilisés, peut-être on pouvait éviter pareille situation, parce que Bara Sow présentait une certaine dangerosité sociale. Il présentait une menace pour le cheikh et sa famille et même pour les talibés. La preuve, il a été jugé et condamné à deux reprises. Il n’a été élargi que le 2 avril 2012, c’est-à-dire qu’il a bénéficié d’une grâce. Donc, à sa sortie de prison, il s’est présenté à Médinatoul Salam, alors qu’’il n’était pas censé y aller. Donc, c’était quelqu’un qui présentait un danger, parce qu’il présentait des troubles psychiques qui ont été confirmés par un rapport dans le dossier, même si certains témoins l’ont démenti’’, plaide l’avocat. Qui souligne qu’une mesure d’éloignement aurait dû être prise par le tribunal pour qu’il ne s’approche pas du guide et de sa famille.

Mohamed Sène, le balèze

Me El Hadj Mamadou Ndiaye, qui s’est constitué pour le prévenu Mohamed Sène dit ‘’Eumeu’’, assure qu’il y a eu deux étapes dans cette affaire. La première qui a conduit à la mort de Bara Sow et la seconde étape qui a conduit à la perte d’Ababacar Diagne. ‘’Mon client, jusqu’au moment où le coup de feu a été tiré, n’était pas sur les lieux. Il dit que c’est au retour de sa course-poursuite qu’il a vu les deux corps’’.

La robe noire de déplorer ‘’l’échantillon représentatif‘’ dont parlait le procureur, lors de son réquisitoire. ‘’Cette déclaration du parquet mérite attention. On est totalement dans l’injustice. Ce n’est pas ça le droit pénale, Monsieur le Procureur. C’est la certitude. Vous devez vous baser sur des éléments de preuve. Le droit, c’est la rigueur dans l’analyse. Ce n’est pas normal de dire à quelqu’un que c’est un meurtrier parce qu’il a participé à une bagarre’’, a dit Me Ndiaye qui demande l’acquittement de son client.

Le verdict est attendu ce jeudi 2 mai dans l'après-midi.

HADY NDOYE (MBOUR)

 

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