Le PDS affûte ses armes
Depuis quelques années, le terrain politique à Mbour est occupé par les républicains qui organisent rencontres, meetings et autres activités politiques. Hier, les libéraux ont tenu à rappeler qu’ils existent. Ils ont battu le rappel des troupes pour une campagne de distribution de cartes de membre dont l’objectif est le prochain rendez-vous électoral.
Hier, la commune de Mbour a été le point de chute de l’ensemble des libéraux du département. Regroupés autour de leur coordonnateur départemental Mamadou Diouf, les militants du PDS ont voulu montrer qu’ils demeurent parmi les forces vives politiques du département de Mbour. C’est dans ce sens qu’ils ont lancé une grande campagne de vente de cartes de leur parti dans tous les coins et recoins de la Petite Côte.
Selon Mamadou Diouf, ‘’ces cartes vont permettre d’avoir des secteurs, de monter des fédérations régionales pour pouvoir entrer en compétition avec les autres aux élections législatives, locales et à la Présidentielle de 2024, au terme de laquelle nous comptons faire élire notre candidat Karim Meissa Wade’’.
A en croire le coordonnateur départemental, le Parti démocratique sénégalais, créé depuis 1974, a toujours utilisé la même méthode et il ne fallait pas qu’ils dérogent à la règle, après avoir hérité de ce parti depuis plus de 10 ans. D’ailleurs, indique-t-il, le PDS ‘’a toujours eu des hauts et des bas’’. Mais il prévient : ‘’Notre leader est un stratège qui sait à quel moment il faut se lever et à quel moment il faut taire les querelles.’’
Puis d’expliquer : ‘’C’est pourquoi, depuis six mois, notre parti a lancé une opération nationale de placement et de vente de cartes pour le renouvellement du parti. Et c’est dans ce contexte que la fédération départementale de Mbour a reçu la délégation nationale.’’ Les libéraux mbourois ont profité de cette occasion pour ‘’écouter le secrétaire général national adjoint, Saliou Dieng, expliquer la stratégie du secrétaire général national Abdoulaye Wade et du candidat Karim Meissa Wade. Une stratégie qui part de la vente des cartes de membre jusqu’à l’installation des conventions régionales. Désormais, il s’agira de parcourir les quartiers et les villages pour acquérir le maximum d’adhésions au parti’’, a précisé Mamadou Diouf.
Ce dernier estime que le PDS, qui avait obtenu quinze mille voix, lors des dernières élections, est toujours un parti qui compte.
IDRISSA AMINATA NIANG