Blanc pousse un coup de gueule !
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Agacé par les questions sur la capacité de son PSG à pouvoir se hisser au niveau des grands d'Europe, Laurent Blanc a tenu à faire une mise au point.
Arrivé aux commandes du Paris Saint-Germain en 2013, Laurent Blanc n’a pas eu le temps de s’endormir dans la capitale. Entraîneur d’une équipe programmée à régner sans partage sur la Ligue 1 et à viser un sacre en Ligue des Champions, le Cévenol sait à quel point les fortes attentes que son équipe suscite installent une pression maximale. Alors, quand le Real Madrid s’est présenté au Parc des Princes, une victoire était attendue. Toujours friand de chocs destinés à ses mesurer aux plus grands, le PSG n’a finalement pas su saisir l’occasion de prendre la tête de son groupe en LdC. Un résultat nul (0-0) jugé comme une contre-performance face à un Real fortement diminué. Mais ce constat a visiblement le don d’agacer Laurent Blanc qui en a profité pour remettre certaines choses au point.
« Je vais vous expliquer quelque chose qui me fait réagir vivement. On dit : « ce soir, il fallait que le PSG gagne pour envoyer un signe à L’Europe ». Ouais. OK... Effectivement, si on avait gagné contre le Real, tout le monde aurait dit qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui gagnent contre le Real. Mais on a des matches références ! On a l’impression que le PSG n’en a aucun. Il y a deux ans (l’an dernier en réalité), le PSG a battu Barcelone (3-2 au Parc), l’année dernière, le PSG a battu Chelsea (en huitième de finale). On est capable de faire ce genre de performances et je pense que tous les clubs d’Europe l’ont en tête. Après, ça ne vous donne pas la garantie d’être présent dans le dernier carré de la Ligue des Champions. »
Un petit coup de gueule destiné à calmer les attentes jugées trop pressantes par l’entraîneur parisien. Car si Paris possède désormais une équipe galactique, Blanc aime rappeler que le projet de QSI est encore très jeune. « Le projet a quatre ans. En quatre ans, être capable d’être là où on est et d’aspirer à ce que l’on veut faire (gagner la LdC), c’est très rapide. Tout le monde veut le faire, mais quatre ans ce n’est pas beaucoup. On prend des joueurs, mais vous croyez que les autres clubs n’en prennent pas des joueurs ? Tout le monde en prend. Déjà, on rivalise avec le Real Madrid.
On n’a pas été meilleur qu’eux, mais on a rivalisé. Le Real c’est un grand club avec une histoire et un palmarès qui s’est construit dans le temps. On est arrivé assez rapidement là où on est, mais pour aller au-delà, ça va prendre du temps. J’ai l’impression que vous avez du mal à le mesurer. C’est un petit peu dommage. Maintenant, si je me trompe, j’en serai très heureux. » La patience, un mot que Laurent Blanc aime mettre en avant, même si un troisième échec consécutif en quart de finale de Ligue des Champions serait difficile à digérer.
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