Publié le 16 Apr 2012 - 10:35
SAUVETAGE DE L’ANNÉE SCOLAIRE

Les parents d’élèves pour la poursuite des cours jusqu’en septembre

 

Les parents d’élèves sont inquiets de l’avenir de leurs enfants en raison des multiples grèves des syndicats d’enseignants. En réunion ce samedi, à l’école El Hadj Malick Sy à Dakar, la Fédération nationale des associations des parents d’èlèves et d’étudiants (FENAPES) appelle le gouvernement, les syndicats et les partenaires à réfléchir sur une stratégie pour sauver l’année.

 

''La situation est grave et elle mérite des réflexions''. C’est en ces termes que Bakary Badiane, président de la FENAPES qualifie les menaces qui pèsent sur l’école sénégalaise et sur l’avenir des jeunes. Les parents d’élèves, qui se disent préoccupés par cette situation, demandent aux ''syndicats en mouvement d’arrêter les massacres'' et appellent le gouvernement, les acteurs et les partenaires à ''réfléchir sur une stratégie de réaménagement de l’année, afin que les cours se poursuivent jusqu’en fin août, début septembre et que les examens aient lieu en septembre''. Ils fustigent toutefois l’attitude des professeurs qui, pendant la grève, dispensent des cours dans les écoles privées. ''L’enseignant doit avoir une attitude responsable. Au moment où l’école publique est bouleversée par des grèves répétitives, les professeurs grévistes dispensent des cours dans les lycées et collèges privés du pays, singulièrement à Dakar'', condamne Bakary Badiane.

 

La FENAPES salue cependant les «réactions positives mais trop tardives» des syndicats SAES, CUSE et SAEMS-CUSEMS qui ont levé leur mot d’ordre de grève tout en poursuivant les négociations. «Parmi les syndicats, le CUSEMS est celui que nous avons rencontré le plus souvent. Nous souhaitons qu’il arrête la grève pour ne pas sacrifier les jeunes», ajoute Bakary Badiane. Les parents d’élèves menacent aussi d’attaquer le SAEMS-CUSEMS si les enseignants font de la rétention de notes. Ce syndicat «dit qu’il a levé son mot d’ordre mais les enseignants vont garder les notes. Or, ces notes ne leur appartiennent pas, elles appartiennent aux élèves et aux parents. S’ils ne donnent pas les notes, nous les attaquerons», avertit Badiane.

 

Depuis que le SAES a levé son mot d’ordre, les cours n’ont pas normalement recommencé à l’université à cause des grèves des bacheliers non orientés. Les parents d’élèves s’engagent à jouer la médiation entre les nouveaux bacheliers et les autorités universitaires. «Les bacheliers sont pressés mais le problème sera réglé. Nous ne pouvons pas dire qu’ils seront tous orientés mais ceux qui ne le seront pas, l’Etat va les orienter dans les écoles privées qu’il subventionne», rassure Bakary Badiane.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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