Des «jongoma» plus fessues que leurs devancières
La bande à 'Ramses' de la Médina, qualifiée lors du premier tour des éliminatoires, a de la compagnie depuis dimanche soir. Six autres «jongoma», qui n’ont rien à envier aux premières, sont choisies et vont concourir pour la finale du 14 juillet.
Au moment où les états-majors des partis politiques glanaient les derniers résultats des élections législatives, dix femmes aux formes plus que généreuses se préparaient pour le deuxième tour de l’élection miss jongoma. Elles sont noires, claires ou simplement ''xesalisées''.
La beauté du visage n’est pas la primeur chez ces femmes. C’est le postérieur qui est chef, et les candidates n'en sont pas dépourvues, plus même que leurs concurrentes du premier tour. Mais ce n’est pas le seul atout qui compte. La démarche et le «feeling» comptent aussi, en plus des «salagne-salagne» des unes et des autres. A cet égard, les candidates en lice se sont défoulées sur le podium de la boîte de nuit «Penc mi».
Ceintures en perles et petits pagnes ont été sortis et brandis devant le nombreux public homogène de dimanche soir. Celles qui ont le plus osé n’ont pas manqué d’offrir leurs «bine-bine» et autres «fer» aux perles énormes à l’assistance. Cela occasionnait à chaque fois un brouhaha indescriptible. Telles dans leurs salons ou leurs chambres conjugales, ces mastodontes aux démarches nonchalantes ont parfumé la salle avec leurs encensoirs.
Comme au premier tour, le «pàccàl» à outrage était une fois encore au rendez-vous. Dotées généreusement par dame nature, les «jongoma» venues des différents coins de Dakar et de sa banlieue ont offert de belles vues de leurs «balcons», les «tailles basses» arborées au troisième passage aidant, avec des corsages échancrés. Rien n’était de trop pour gagner sa place sur le podium de la finale prévue le 14 juillet, certaines candidates se sont même tatouées le dos.
Au finish, six candidates ont été retenues pour la grande finale. Sans grande surprise, Mame Diarra Ndong, la Sérère au teint d’ébène, joli minois, éclatant sourire, et aux hanches débordantes, est arrivée première. Elle est talonnée par Oumy Guèye, une «drianké» venue de Pikine qui a aussi des atouts à faire valoir. Yama Ndiaye, Adji Ndiaye, Coumba Cissé et Juliette Lopy ont fermé la marche des finalistes sur le podium, épatant le «curieux» animateur de la soirée, Pape Cheikh Diallo.
En outre, il faut noter que toutes les femmes ayant pris part à ce tour éliminatoire étaient superbes dans les grands-boubous marquant leur premier passage. Elles étaient tout aussi sublimes dans les robes et totalement sexy à croquer dans leurs «tailles basses». La grande finale promet.
BIGUÉ BOB