Publié le 29 Jul 2024 - 09:52

Sonko sur Thiaroye 44

 

À travers un post publié sur sa page Facebook, le Premier ministre a demandé au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé. "D'aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur 'reconnaissance' à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette 'Mort pour la France'.

Pourquoi cette subite 'prise de conscience' alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?", s’est interrogé Ousmane Sonko. Il a tenu à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni "faire" ni "conter" seule ce bout d'histoire tragique. Ce n’est pas à elle, selon lui, de fixer "unilatéralement" le nombre d'Africains "trahis" et "assassinés" après avoir contribué à la sauver, ni le "type" et la "portée" de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent. "Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais", a-t-il promis.

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