Publié le 6 Mar 2019 - 13:15
SORT DES JEUNES ARRÊTÉS A THIÈS

Les sept mis en cause jugés le 20 mars

 

Les jeunes militants ou sympathisants du parti Rewmi, arrêtés et jetés en prison jeudi dernier, à la suite des manifestations, vont connaître leur sort le 20 mars prochain, jour de leur jugement.

 

Depuis vendredi dernier, sept jeunes, arrêtés suite aux manifestations qui ont éclaté juste après la proclamation des résultats officiels provisoires par la Commission nationale de recensement des votes, croupissent à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès. Ces jeunes militants ou sympathisants du parti Rewmi d’Idrissa Seck ont été arrêtés pour différents chefs d’inculpation. Il leur est reproché les délits de destruction de biens appartenant à autrui. Car, lors de cette journée de contestation, les manifestants ont saccagé une station Total située sur l’avenue Léopold Sédar Senghor et attaqué les sièges de la Lonase et de la Senelec, la grande surface Auchan, etc.

Dans les rangs de la coalition Idy2019, on parle tout simplement ‘’d’acharnement contre des jeunes qui n’ont rien à se reprocher’’. D’après Alioune Sow, la place de ces jeunes, ce n’est pas la prison, mais à l’école et dans les amphithéâtres. ‘’D’après les dernières informations, la Lonase et la Senelec ont subi les mêmes attaques. Mais elles n’ont pas déposé de plaintes. C’est la firme internationale Total qui a porté plainte. Donc, c’est à cause de Total que les jeunes sont derrière les barreaux. C’est vraiment désolant. Cette situation post-électorale commence à dégoûter tout le monde. Ce sont des élèves et des étudiants qui ont été arrêtés par cette firme internationale. Elle s’acharne contre ces jeunes. Elle devrait avoir d’autres préoccupations’’, s’indigne le maire de la commune de Thiès-Ouest.

Aussi, Alioune Sow déplore-t-il cette vague d’arrestations dans les rangs de leur formation politique ou coalition de partis. Une situation qu’il juge inopportune. ‘’Dimanche dernier, c’était au tour du colonel Abdourahim Kébé d’être arrêté à Saint-Louis. Demain, c’est quelqu’un d’autre qui va subir le même sort. Peut-être qu’ils vont atterrir chez Idrissa Seck. Je crois que c’est déjà peine perdue. Ce qui s’est passé le jour de la présidentielle, c’est déjà derrière nous. Mais  ils n’ont pas la conscience tranquille’’, s’offusque le maire ‘’rewmiste’’ de la commune de Thiès-Ouest.

En attendant leur jugement prévu le mercredi 20 mars, Alioune Sow fait des mains et des pieds pour obtenir leur libération. 

GAUSTIN DIATTA (THIÈS)

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