Publié le 12 Jan 2013 - 02:25
SPECTACLE SONS ET LUMIÈRES DE DAKAR

 Khalifa Sall promet ''mieux'' en décembre 2013

Le maire de la Ville de Dakar, Khalifa Sall, a décidé hier de reprendre la même édition en décembre 2013 sur les illuminations de la capitale sénégalaise au cours du vote du budget pour l’exercice de l’année 2013. Celui-ci est arrêté à 56 432 391 619 de francs Cfa.

 

Les chiens aboient la caravane passe, semble rétorquer le maire de Dakar aux détracteurs du spectacle sons et lumières de fin d'année 2012. Hier, lors du vote du budget de la municipalité, il a promis de faire mieux en fin 2013. C'est que le sujet a suscité des débats au conseil municipal. Peu informés du dossier, des conseillers ont voulu en avoir le cœur net. Le maire de la ville Khalifa Sall a soutenu que depuis 4 ans, la mairie dépense la même somme pour illuminer la ville de mille feux, déplorant que c'est seulement à Dakar qu'on fait de bonnes choses et que les gens protestent.

 

''Les illuminations et les feux d'artifices ont coûté 1 million 250 mille euros soient environ 800 millions de francs Cfa. Les feux d'artifices seulement ont valu 300 mille euros soient 196,5 millions F Cfa. La ville de Dakar a sorti comme participation 200 millions, ce qui se fait chaque année'', a encore expliqué M. Sall. Et d'en rajouter : ''En décembre 2013, nous ferons la même chose et mieux même.'' Point final ? Il puisera peut-être sur le budget 2013 voté et arrêté en recettes et en dépenses à la somme d'un peu près de 56,5 milliards de francs Cfa, dont 26 milliards pour les recettes de la ville, 18 milliards pour les engagements d’emprunt, et le reste est un gap à combler.

 

Le cas Abass Ndao

 

Il a été en outre question des remous fréquents à l'hôpital Abass Ndao. Le maire de Dakar a dit que la ville a beaucoup investi pour la bonne marche de cette structure de santé. ''Nous leur avons donné une unité neuve d’hémodialyse. Les 200 millions que la ville donne, c'est pour l’investissement de l’hôpital. Mais les travailleurs veulent les utiliser pour payer des heures supplémentaires, ce que nous n'acceptons pas'', a-t-il expliqué.

 

Selon l'édile de la capitale, ''l'actuel directeur [de l'hôpital] est en train de se tirer une balle dans la tête en se mettant dans la vie interne de la structure alors que nous le lui avons interdite. Après le changement de responsable des travailleurs, le directeur n'a pas notifié l'arrêté à la mairie. Une situation qui a créé la tension ces derniers mois'', a soutenu Khalifa Sall. Mais il s'engage à continuer à discuter avec les travailleurs. Et s'ils ne parviennent pas à s'entendre, c'est le directeur qui passera à la trappe.

 

Sur le même registre, le conseil a évoqué le problème des agents de santé communautaire. Le maire a précisé que ces derniers font du bénévolat, et ajouté qu'ils doivent résider dans la localité où se trouve la structure sanitaire. ''Ces agents ne doivent pas exister au niveau de nos centres de santé. Ils font du bon travail mais ils ne sont tolérés qu'au niveau des cases de santé dans la communauté rurale'', a-t-il rappelé.

 

Réforme du code général des impôts

 

La suppression de la vignette et de la patente et leur remplacement par une taxe de 10 francs sur le prix du litre de carburant inquiète par ailleurs les conseillers qui craignent pour le recouvrement des recettes de la ville tirées de ce créneau. Se plaignant de n'avoir pas été impliqués dans le processus de réforme du nouveau Code général des impôts et domaines, les agents municipaux ont décidé de rencontrer la Direction générale des Impôts et Domaines pour discuter de la question afin que les intérêts de la ville soient préservés. Ils ont aussi demandé aux élus locaux de prendre en charge le problème. Car, a dit Khalifa Sall, même si le problème de la collecte ne se pose pas, il faudra s'attendre à des difficultés au moment de la répartition des montants recouvrés.

 

Viviane DIATTA

 

 

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