La Faseg offre un Master en science actuarielle et ingénierie du risque
Entre 25 à 30 étudiants seront retenus pour le Master en science actuarielle et financière et ingénierie du risque (Safir) qui s’ouvre dès janvier 2014 à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). C’est ce qu’a fait savoir hier le doyen de ladite faculté, Amadou Aly Mbaye, lors d’un point de presse à l’Ucad 2, en compagnie de Nicolas Leboisne de l’Institut de science financière et d’assurances (Isfa) de l’université Claude Bernard de Lyon 1 (UCBL).
Selon le doyen Amadou Aly Mbaye, pour cette première année de Master, les étudiants seront choisis sur la base d’une sélection de dossiers à travers toute la zone de l’Afrique subsaharienne francophone. Les étudiants sénégalais seront mis en compétition avec d’autres étu diants de la sous-région, a précisé M. Mbaye. Si la Faseg a été choisie en premier pour abriter ce master au niveau de la sousrégion, c'est grâce à ''une volonté de l’Ucad d’accueillir cette formation mais aussi un choix de l’Isfa de délocaliser ces enseignements'', a souligné le doyen Mbaye. Cela dit, la profession d’actuaire reste très peu connue au Sénégal.
D’ailleurs, renseigne un communiqué de la Faseg, ''les quelques rares actuaires que l’on rencontre au Sénégal sont formés à l’étranger’’. C’est pourquoi un mois de formation des formateurs a été organisé pour ‘’créer un réseau de formateurs en Afrique subsaharienne’’, a indiqué Nicolas Le bois ne de l’Isafa. Ainsi, 80% des cours seront assurés par les enseignants de Dakar et le reste par des professeurs venant de la France.
100 000 F Cfa par mois
Cependant, le financement de la formation sera assuré par les étudiants, a fait savoir le doyen de la Faseg, notant que le coût a été ramené à son niveau le plus faible. ‘’L’étudiant qui suit la formation a un double diplôme : un diplôme de l’Isfa et un diplôme de l’Ucad. Le coût de la formation à l’Ucad va correspondre à ce lui des autres masters privés, c'est-à-dire 100 000 francs par mois’’, a-t-il dit. Après chaque année de formation, les étudiants feront obligatoirement un stage. Et la fin de la formation sera sanctionnée par un mémoire à soutenir. ‘’Il y a une maîtrise des flux au niveau international. C’est pourquoi l’actuaire reste encore un métier attractif’’, a laissé entendre le Pr. Mbaye.
ALIOU NGAMBY NDIAYE