Publié le 26 Jul 2019 - 13:05

Wade/ Alioune Tine

 

Le président Abdoulaye Wade, qui reçoit en audience Alioune Tine, fondateur d’Afrika Jom Center. Cela est arrivé. C’est dire que nous sommes loin de l’ambiance de 2011, quand le président d’alors menaçait de retirer à la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho), dirigée à l’époque par Alioune Tine, son statut d’observateur électoral.

Ainsi, rapporte un communiqué de la cellule de communication du Parti démocratique sénégalais, Alioune Tine confie avoir retrouvé ‘’un vieil ami’’, afin de partager avec lui des documents d’Afrika Jom Center relatifs à plusieurs questions d’ordre idéologiques et politiques, notamment la question de la démocratie en Afrique, plus précisément au Sénégal, les réformes des institutions ainsi que celles afférentes à la justice. Wade, pour sa part, ‘’s’est rappelé des multiples batailles menées dont les formes et les caractères ont été divers et variés.’’ Il a, à cet effet, ‘’rappelé ses batailles avec le président Senghor au plan africain, alors qu’il travaillait comme expert de l’Organisation de l’unité africaine (Oua)’’.

...D’après le Pds, les deux hommes ‘’ont revisité ensemble la vie politique au Sénégal, des indépendances à nos jours, avec la mise en exergue des dates phares en termes de démocratie au Sénégal. ’’A cet effet, ils ont discuté des événements de 1988, lorsque Me Abdoulaye Wade a été arrêté avant même la proclamation des résultats. La lutte pour un processus électoral entre 1991 et 1992 a été abordée. Dans les discussions, Alioune Tine est revenu sur ‘’les choix stratégiques et tactiques que le président Wade avait eu à adopter dont le fameux «corps-à-corps» adopté comme forme de lutte, contrairement à beaucoup d’autres acteurs politiques de cette époque qui étaient dans la clandestinité’’. Quant au ‘’Pape du Sopi’’, note le communiqué, ‘’il a tenu à souligner le rôle joué par des personnalités socialistes prestigieuses comme le ministre Babacar Bâ et l’ambassadeur et maire de Saint-Louis André Guillabert qui ont réussi, un tant soit peu, à pacifier les relations heurtées entre Senghor et lui’’. 

 

 

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