Publié le 25 Nov 2021 - 10:24

Yewwi Askan Wi

 

Alors qu’il était annoncé une rencontre entre la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw) et une délégation du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (Cudis) hier après-midi, le leader du Pastef a fait face à la presse le matin pour réaffirmer qu’il ne signera pas la charte de non-violence proposée par le Cudis. L’on se demandait alors quelle serait la position de ses camarades de la coalition Yaw. Ils ont embouché la même trompette. En effet, la rencontre d’hier a servi de cadre aux deux parties pour échanger sur la situation actuelle du pays, mais également pour discuter du  projet de charte de non-violence. Les discussions ont duré deux heures et à huis clos. Cheikh Ahmed Tidiane Sy, Président du cadre unitaire, devant la presse, au côté de Déthié Fall qui représentait la coalition Yaw hier, a déclaré qu’ils étaient là-bas comme ils l’ont fait avec d’autres acteurs politiques.

..."Nous les avons consultés pour recueillir leur position sur la situation politique. Notre démarche est inclusive et participative. Ils nous ont donné des réponses rassurantes. Nous avons recueilli leur avis et position pour la mise en œuvre d’un climat social rassurant. Nous repartons de cette rencontre satisfaits. Nous avons eu un discours responsable des leaders. Ils nous ont assurés que tout ce qui est violence ne viendra pas d’eux. Car ils n’ont pas les moyens de mettre ce pays dans le chaos. Nous irons voir les autres parties pour l’instauration de la paix et faire revivre un Sénégal de concorde", a dit le président du Cudis, Cheikh Ahmed Tidiane Sy.  Le représentant du président de la Conférence des leaders, Habib Sall, a confirmé les propos de M. Sy.

"Tout le monde sait que les leaders de la coalition sont des hommes de paix. Personne ne peut brûler ce pays. On n’en a pas les moyens. Nous n’avons que nos mains. C’est impossible que la violence provienne de l’opposition qui n’a pas les policiers, les gendarmes ou même les ASP. L’injustice est la première source de l’effondrement social. C’est ce que nous subissons.

Il y a un engagement culturel qui est plus important qu’une charte", a-t-il indiqué. Il pointe ainsi un doigt accusateur sur l’Etat. Pour lui, la violence ne peut provenir que de l’autre camp. "Nous avons respecté les recommandations des guides religieux qui ont appelé à la paix. Nous respectons leur démarche. Nous leur avons dit que nous n’avons pas confiance en Macky Sall, parce qu’il a tout violé. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas signer la charte. Car il n’a rien respecté après les deux dialogues appelés. Il a tout jeté à la poubelle. C’est lui l’agresseur" accuse Habib Sy.

 

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