Publié le 1 Dec 2012 - 15:27
CÔTE D'IVOIRE- CPI

Ouattara veut examiner la demande  avant de se prononcer sur le transfèrement de Simone Gbagbo

 

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a déclaré vendredi à Bondoukou (410 km au Nord Est d’Abidjan) que le gouvernement se donne le temps ‘’d’examiner’’ le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, avant de se prononcer sur cette question, alors que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sont accusées de ‘’graves’’ violations des droits de l’homme dans le pays.

 

‘'La CPI a transmis un mandat d'arrêt (…) Nous prenons acte de leur décision. Le gouvernement aura le temps d'examiner la question et de se prononcer'' a déclaré M. Ouattara qui s'exprimait lors d'une conférence de presse marquant la fin d'une visite d'Etat de quatre jours dans le district du Zanzan.

 

La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a levé le 22 novembre les scellés sur un mandat d'arrêt, émis depuis le 29 février à l'encontre de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo pour crimes contre l'humanité, pendant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait au moins 3000 morts, rappelle-t-on.

 

Selon la CPI Mme Gbagbo, serait pénalement responsable, au sens de l\'article 25-3-a du Statut de Rome, de crimes contre l\'humanité ayant pris la forme de meurtres, de viols et d\'autres formes de violences sexuelles, d'autres actes inhumains et d\'actes de persécution, commis sur le territoire de la Côte d\'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Simone Ehivet Gbagbo est détenue depuis le 15 avril 2011 à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien. Son époux a été transféré le 29 novembre 2011 à la Cour pénale internationale.

 

Apanews

 

 

Section: 
SOMMET DE LA CEDEAO ET DE L'AES : Entre retrait ‘’irréversible’’ et derniers efforts de médiation
NIGER - RÉCENTES ATTAQUES MEURTRIÈRES : Les faiblesses persistantes de l'armée face à une insécurité grandissante
Gouvernement Barnier
Aminata Touré : « Au Sénégal, la loi d’amnistie doit être abrogée » 
MALI-BURKINA : Assimi ferme une télé pour plaire à Traoré
PHÉNOMÈNE DE RETOUR AU POUVOIR D’ANCIENS DIRIGEANTS : Ces éternels ‘’phénix’’ à la reconquête du pouvoir  
Afrique du Sud : 4 500 mineurs illégaux coincés sous terre et assiégés par la police
Génocide des Tutsis : La justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français
Critiques au Mali
États-Unis : Les contours de la future politique étrangère de Donald Trump se dessinent
SOMMET ARABO-ISLAMIQUE DE RIYAD : Des actions concrètes contre l'agression israélienne  
ÉLECTION AMÉRICAINE - DONALD TRUMP ET L'AFRIQUE : Un ‘’Reset’’ face aux nouveaux défis géopolitiques
Ghana : Le Parlement suspendu pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique
Turquie  : L’attaque armée d’un bâtiment de l’industrie de la défense fait cinq morts et vingt-deux blessés près d’Ankara
Mali : Pas de liberté provisoire pour l'économiste Etienne Fakaba Sissoko
ELECTIONS AU TCHAD : Succès Masra hésite encore à participer aux élections législatives
DIPLOMATIE SENEGALAISE : Les errements de la tutelle
Cameroun : Face aux rumeurs, le gouvernement communique sur l'état de santé du président Paul Biya
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes