Les acteurs cherchent à rompre d'avec la ''nonchalance'' judiciaire
Pour un traitement rapide des contentieux judiciaires notamment ceux relatifs aux activités économiques et financières, magistrats, présidents des cours et tribunaux et autres acteurs du secteur judiciaire scrutent depuis hier les voies et moyens adéquats.
Cette activité de trois jours, qui entre dans le cadre du Programme de gouvernance économique financé par la Banque mondiale, se déroule au Centre de formation judiciaire (CFJ) à Dakar sur le thème de ''La réduction des délais de mise en état des procédures en matière commerciale''.
Selon Mamadou Diakhaté, directeur du Centre de formation judiciaire (CFJ), ''l’une des critiques majeures que les justiciables, et plus particulièrement les opérateurs économiques, formulent contre la justice étatique, c’est sa lenteur'', a-t-il déclaré. Cet état de fait pose, d'après lui, la problématique de l’efficacité liée aux délais raisonnables de traitement des affaires.
''Cette perception caricaturée de la justice sénégalaise, dans sa nonchalance imperturbable qui revient souvent comme un leitmotiv dans les rapports et études, doit être revue et corrigée'', a estimé M. Diakhaté. A son avis, ''il est anormal qu’on sache quand est-ce que commence une procédure, mais jamais quand est-ce qu’elle prend fin''.
Pour sa part, Amadou Baal, le représentant du ministre de la Justice a soutenu que ''cet atelier vient en appoint aux réformes initiées par le nouveau régime, dans le souci d’instaurer un environnement sécurisé favorable aux investissements''. Il a indiqué que ''cette volonté doit se traduire par l’opérationnalisation des mesures prises et la mise en œuvre des recommandations issues des études menées''.
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