''Il faut qu'on arrête les promesses'', s'écrie le président de la FNPH
''Nous n'avons entendu que des promesses, on veut avoir nos droits comme toute personne'', a déclaré le président de la Fédération nationale des personnes handicapées (FNPH), Laba Cissé Diop. Il s'est ainsi confié, au terme d'un atelier de deux jours, démarré hier aux fins d'identifier les barrières auxquelles font face les handicapés.
Les conclusions de cette rencontre seront soumises au Conseil présidentiel sur le handicap, prévu avant la fin du 1er semestre 2013. De l'avis de M. Diop : ''L'assistanat est révolu, tout ce que nous voulons c'est l’indépendance. Tendre la main n'honore personne ; si quelqu'un le fait, c'est parce qu'il manque de recours. Les trois semaines du premier semestre sont épuisées. Donc il faut qu'on arrête les promesses et qu'on passe aux actes. S'il y a la volonté, tous les décrets signés seront appliqués''.
''Tout ce qu'on fait pour nous et sans nous, on le fait contre nous. Le micro est souvent tendu à des personnes qui racontent des contrevérités par rapport aux difficultés que nous rencontrons'', a souligné Laba Cissé Diop. Il a toutefois estimé que le répertoire de toutes les préoccupations des handicapés fait espérer que les lois seront appliquées. ''Des mesures à fort impact social et psychologique seront mises en œuvre en faveur des personnes handicapées, dès le premier trimestre de l'année 2013'', a rassuré le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l'Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye.
Enquête
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