Publié le 25 Oct 2013 - 02:00
MORT DE L'APPRENTI CHAUFFEUR IBRAHIMA SAMB

La raddho exige que les auteurs soient punis 

 

À la suite de la mort du jeune apprenti qui  aurait  été torturé à Mbacké par des policiers, la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho) demande au gouvernement de prendre des mesures radicales pour que pareille situation ne se reproduise plus. Elle réclame que les auteurs de cette bavure soient punis, conformément à la loi.

Pour l’heure, elle s’inquiète de ''la récurrence des allégations de torture et de mauvais traitements mettant en cause la police, à l’issue d’opérations de sécurisation ou de répression de manifestations à Dakar et à l’intérieur du pays''. La Raddho tient à rappeler  ''à l’État du Sénégal ses obligations qui découlent de son adhésion aux instruments juridiques des droits de l’Homme, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention contre la torture''. Si elle a tenu à saluer ''la décision du gouvernement du Sénégal de mettre en place une commission d’enquête pour situer toutes les responsabilités engagées dans la mort de Ibrahima Samb, elle lui demande pour autant de doter cette commission d’enquête de toute l’indépendance et de tous les moyens dont elle aura besoin pour travailler en toute objectivité».

Pour rappel, le jeune Ibrahima Samb, apprenti-chauffeur, est décédé suite à un présumé traitement inhumain sur sa personne.

 

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