''Aya de Yopougon'' projeté samedi à l'ex-Ccf
''Aya est un film africain. Un film sur toute l’Afrique, sans distinction. Je suis particulièrement fière de cela''. C'est ce qu'a déclaré, hier matin, l’auteur et la réalisatrice du film d’animation ''Aya de Yopougon'', Marguerite Abouet, lors d’une conférence de presse en prélude à la première dakaroise dudit long-métrage.
La projection en question se tiendra dans le cadre des Journées du cinéma d’animation à Dakar, organisées par la ville de Dakar, du 21 au 28 octobre. Elles s’inscrivent dans le cadre du cinéma d’animation, initiée avec le concours du département cinéma de l’Institut français de Paris.
Réalisé en 3 ans avec un budget de 5 millions d’Euros (un peu plus de 3 milliards 279 millions F Cfa), ''Aya de Yopougon'' raconte le quotidien de la jeune fille ''sérieuse, qui préfère rester étudier à la maison'' dans un quartier populaire d’Abidjan où ses voisins se préoccupent plus d’intrigues sentimentales et pécuniaires. Pleine d’humour, l’intrigue traite de sujets qui nous concernent tous sans jamais tomber dans l’écueil d’un discours moralisant.
Un film qui est, selon l’auteur, une suite logique dans la progression de son univers puisque ses albums ''Aya de Yopougon'', en 6 volumes, édités par la maison Gallimard, se sont vendus à plus de 650 000 exemplaires et traduits en 16 langues.
En tout, une poignée de projections, outre la première de samedi, sont prévues pour le film, notamment au théâtre Daniel Sorano et via l’initiative de cinéma numérique itinérant, Mobiciné.
Sophiane Bengeloun