L’IAM à l’heure anglaise
Devenir bilingue d’ici sept ans : c’est l’objectif que s’est fixé l’IAM qui a inauguré hier son nouveau centre des langues.
L’Institut africain de management (IAM) dispose d’un nouveau centre des langues. La salle a été inaugurée hier, par le directeur de l’IAM, Moustapha Guirassy et le responsable commercial de ETS Global, Mélaine Sihabout. Selon le Directeur de l’IAM, avec l’inauguration de ce centre, l’institut veut devenir, d’ici 7 ans, totalement bilingue. Cela est d’autant plus important aujourd’hui que l’anglais est devenu incontournable dans les échanges commerciaux et même dans le commerce international.
A cet effet, pour faire de l’IAM un institut bilingue, Moustapha Guirassy a noué un partenariat avec ETS Global, une organisation internationale qui certifie la maitrise de la langue anglaise. La directrice commerciale de ETS, Mélaine Sihabout, était hier à l’IAM pour partager avec les élèves les processus d’évaluation des tests.
‘’Nous avons signé une convention avec eux et ils sont là pour nous accompagner, pour renforcer les capacités de nos élèves et de nos enseignants’’, a soutenu M. Guirassy. Cependant, avant de passer au bilingue, des tests seront désormais organisés à l’IAM.
Ainsi, pour la validation de tout diplôme, l’étudiant doit d’abord passer un TOEIC ; un test qui évalue la compréhension écrite et orale de l’anglais général utilisé dans le monde du travail. ‘’Le TOEIC va être obligatoire pour la validation des diplômes à l’IAM. Cela va pousser les étudiants à être plus performants avec cette langue’’, informe Mohamed Sow, un professeur d’anglais à l’institut.
Par ailleurs, selon l’ancien ministre de la communication, la maitrise de l’anglais ne doit pas seulement se limiter à l’IAM. L’anglais est aujourd’hui une langue qu’il faut forcément maîtriser. Et le Sénégal, à l’instar de certains pays africains comme le Rwanda, ou le Gabon qui est dans cette dynamique, doit devenir bilingue.
‘’Le Sénégal, nous espérons, sera bientôt un pays bilingue si nous voulons aller vers l’émergence. Notre pays, pour aller vite, devrait aller dans ce sens. Il reste le courage de faire de l’anglais une langue officielle pour accompagner l’émergence tant chantée par les autorités.’’
ALIOU NGAMBY NDIAYE