Poème dédié à Bassirou Faye
Bassirou est bizarrement parti mais pas comme on l’aurait voulu
Angoisse ardente, se lisait sur les visages arrosés on ne sait de larmes ou de sueur de chaleur ardue
Sans amertume éliminé, il demeura le serveur péri sans pourrir la vie de ses amis
Sans souci tué, le jeune mathématicien demeura le cible (puisque sujet) qu’un homme préparé à faire dégâts
Intelligemment résolue, la crise retrouva son issu comme par le passé dont l’odeur se fait toujours sentir
Rarement approuvé, la méthode se voit en expo dans son heure mais sans son contexte
Oublier non, puisse qu’il restera martyre dans la conscience estudiantine et la mémoire universitaire
Univers sans université, sans universalité approuvée, marque l’originalité de son origine (Diourbel)
Faye n’a pas fui le campus qui finalement est devenu le lieu de l’atrocité
Amine l’accompagnait sous le Zikr des Baye Fall habitant entre Médinatoul, Keur Cheikh, Cheikh Anta et Thierno Kandji
Yalla est Allah, il est Dieu, il a crée la vie, la mort mais il est clément (il n’est pas l’atroce)
Electeurs et élites, vous conviendraient avec moi qu’il ne faudrait pas qu’il y ait toujours des morts pour qu’on puisse trouver des solutions
Paix à son âme, Bassirou Repose en paix !
Modou FALL, Diourbelois
Degg moo woor