Publié le 3 Oct 2014 - 01:50
LIBRE PAROLE

Poème dédié  à Bassirou Faye   

 

Bassirou est bizarrement parti mais pas comme on l’aurait voulu

Angoisse ardente, se lisait sur les visages arrosés  on ne sait de larmes ou de sueur de chaleur ardue

Sans amertume éliminé, il demeura le serveur péri sans pourrir la vie de ses amis

Sans souci tué, le jeune mathématicien demeura le cible (puisque sujet) qu’un homme préparé à faire  dégâts

Intelligemment résolue, la crise retrouva son issu comme par le passé dont l’odeur se fait toujours sentir

Rarement approuvé, la méthode se voit en expo dans son heure mais sans son contexte

Oublier non, puisse qu’il restera martyre dans la conscience estudiantine et la mémoire universitaire

Univers sans université, sans universalité approuvée, marque l’originalité de son origine (Diourbel)

Faye n’a pas fui le campus qui finalement est devenu le lieu de l’atrocité

Amine l’accompagnait sous le Zikr des Baye Fall habitant entre Médinatoul, Keur Cheikh, Cheikh Anta                et Thierno Kandji

Yalla est Allah, il est Dieu, il a crée la vie, la mort mais il est clément (il n’est pas l’atroce)

Electeurs et élites, vous conviendraient avec moi qu’il ne faudrait pas qu’il y ait toujours des morts pour qu’on puisse trouver des solutions

 

Paix  à son âme, Bassirou Repose en paix !

Modou FALL, Diourbelois

Degg moo woor 

 

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