Publié le 6 Nov 2014 - 10:36
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

Les salaires d’octobre invisibles

 

A l’université Cheikh Anta Diop, quand ce ne sont pas les bourses des étudiants qui ne tombent pas à date due, ce sont les salaires des enseignants qui sont introuvables. Cela, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dit le constater «avec regret». Un communiqué rendu public hier s’émeut en effet du «non-paiement des salaires du mois d’octobre 2014 aussi bien pour le personnel d’enseignement et de recherche (PER) que pour le personnel administratif, technique et de service (PATS) des universités sénégalaises.» Cette situation génère un autre impair, ajoute le Saes, «l’absence totale de prise en charge sanitaire pour ces mêmes personnels et leurs familles dans les structures sanitaires pour défaut de paiement.»

Pour Seydi Ababacar Ndiaye et ses camarades, le gouvernement est à fustiger par rapport à cette situation. «Au lieu d’un accompagnement budgétaire sans faille pour les universités existantes, (il) préfère les asphyxier au profit des projets de création de nouvelles unités ou de promoteurs non universitaires d’universités privées.»

C’est pourquoi, l’une des solutions durables à cette crise des salaires dans l’enseignement supérieur reste «l’augmentation substantielle, la consolidation, l’équilibrage et la sécurisation des budgets des universités», autant de mesures devenues «des urgences à traiter pour stabiliser les universités», lit-on dans le communiqué. Sans trop de fioritures, les enseignants du supérieur réclament «le paiement immédiat des salaires du mois d’octobre 2014», ainsi qu’un «règlement total et sans délai de toutes les sommes dues par l’Université à ses partenaires et ux établissements sanitaires.»

Pour l’heure, les états d’âmes sont sans équivoques, relève la même source. « (…) Le personnel d’enseignement et de recherche, atteint dans son moral et sa dignité, n’a plus la sérénité nécessaire à l’accomplissement des tâches pédagogiques et administratives», poursuit le communiqué. C’est pourquoi «la responsabilité de la paralysie du système ne pourra être imputée qu’au seul gouvernement.» D’ailleurs, le Saes affirme avoir «toujours dénoncé l’insuffisance des budgets des universités, tardivement approuvés et qui couvrent à peine 8 mois de salaires des enseignant-chercheurs.»

 

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