Publié le 12 Feb 2015 - 04:09
DEBARQUEMENT PORTUAIRE DES PIECES EN ACIER

Gora Khouma appelle au boycott les 26, 27 et 28 février

 

Le Syndicat des travailleurs du transport routier du Sénégal (SNTTS-FC) compte faire un boycott total, du 26 au 28 février prochain. Les transporteurs dénoncent le non-respect des engagements relatifs à la plate-forme de revendication, notamment la question du pesage à l’essieu et certaines pratiques qu’ils jugent anormales. A ce niveau, les syndicalistes dénoncent une arnaque au niveau des débarquements portuaires et sur les pièces en acier. De l’avis de Gora Khouma, le secrétaire général du SNTT-FC, il y a un problème de fiabilité avec les pièces en acier et il faut que les autorités sénégalaises comprennent que les transporteurs ne refusent pas de faire des pesages, mais exigent juste une harmonisation, puisque le système ‘’n’est pas bon’’.

‘’Il y a trop de tracasseries et de vols sur les pièces en acier. L’Etat a privatisé ce service. Un particulier le gère. Mais il n’est pas sérieux, car nous constatons trop de vols, de jour comme de nuit. C’est pour cela que le syndicat dit que trop, c’est trop. On ne peut plus continuer à subir ces tracasseries’’, estime le syndicaliste. Si on en croit le syndicaliste, dans les autres pays, ce sont des fonctionnaires qui gèrent les pesages pour éviter les tracasseries et non des privés.

Les transporteurs interpellent également les autorités du port par rapport à cette question des pièces en acier. ‘’Nous avions fait un mémorandum que nous avions remis à l’époque au ministre de la Pêche, à savoir Oumar Guèye. Et depuis lors, il n’y pas eu de réaction. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas aller en grève, mais de faire un boycott contre le débarquement des pièces en acier, les 26, 27 et 28 courant. Il n’y aura pas de débarquement, encore moins de pièces acier durant ces trois jours’’, prévient M. Khouma.

Toutefois, les syndicalistes se disent disposés à négocier avec l’Etat pour régler cette question. ‘’Nous sommes prêts à la discussion. Le ministre Omar Guèye a promis de réunir toutes les parties concernées, mais depuis lors, c’est un silence total. Nous ne pouvons pas continuer à perdre aveuglément notre argent’’, fulmine le syndicaliste. Il n’écarte pas l’idée d’aller en grève. 

CHEIKH THIAM

 
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