Publié le 23 Mar 2015 - 15:25
CONVENTION ENTRE LE CODESRIA ET LE CAP-VERT

Les chercheurs invités à œuvrer pour l’intégration africaine

 

La signature d’un protocole d’accord vendredi dernier, entre l’Ambassade de la République du Cap-Vert et le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales (Codesria) a été l’occasion pour relancer le débat sur les Etats-Unis d’Afrique.
 
 
La République du Cap-Vert milite pour le renforcement de l’unité africaine. Son ambassadeur au Sénégal, son excellence Monsieur Cesar Monteiro, a exprimé cette volonté de poser des jalons dans le sens de vivifier les relations sud-sud. Il l’a souligné vendredi dernier lors de la signature d’un protocole entre son pays et le Codesria. Un mémorandum qui vise, selon ses propos, ‘’à promouvoir une collaboration ouverte et dynamique entre les deux parties. Et le diplomate d’ajouter que ‘’ce protocole  couvre la recherche dans les domaines migratoire et culturel. Outre la promotion, l’échange d’information et de publications, les conférences, séminaires et ateliers, la communication avec les universités publiques et privées représente assurément une riche contribution pour la matérialisation de quelques actions d’intérêt‘’.
 
Pour sa part, le directeur exécutif du Codesria a souligné que la contribution des chercheurs est de taille dans le combat pour l’unité africaine. ‘’Nous ne devons plus laisser les autres penser pour nous. Il est question de négocier une place qui honore l’Afrique. C’est le travail des chercheurs, des décideurs et de tous les acteurs. Nous nous engageons dans une phase nouvelle de relations et de collaboration en vue d’impulser un nouveau tournant’’, a soutenu Dr Ebrahim Sall.
 
De son côté, l’intellectuel cap-verdien Henry Labary, qui souligne avoir combattu aux côtés du général Amical Cabral, a tenu à lancer un appel à la communauté des chercheurs. Il est convaincu que l’unité africaine constitue la clé de voûte pour le développement économique et social du continent.  ‘’Nous avons toujours rêvé des Etats unis d’Afrique. C’est un espoir que nous continuons à entretenir. Nous devons nous y mettre et œuvrer pour que l’Afrique puisse s’affirmer en tant que continent. Car c’est inadmissible que l’Afrique ne siège pas jusqu’à présent au Conseil de sécurité des Nations unies. C’est à travers ce genre d’initiatives qu’on peut aller plus loin et permettre aux pays jusque-là inconnus de sortir de l’ombre’’, a déclaré le chercheur Labary.
 
Matel BOCOUM

 

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