Publié le 8 Feb 2017 - 23:43
CAN 2017 – EQUIPE NATIONALE DU SENEGAL

Abécédaire d’une énième désillusion des Lions

 

D’Aliou à Zorro. EnQuête tente de vous restituer les multiples enseignements que l’on peut tirer de cette quatorzième participation du Sénégal en Coupe d’Afrique des nations (Can) de football (Gabon-2017).

 

A comme Aliou : Ancien capitaine de la mémorable Génération 2002, Aliou Cissé, reconverti entraîneur après sa carrière de joueur, a conduit la sélection sénégalaise à cette Can. Il a réussi la prouesse de qualifier magistralement son pays au second tour de cette compétition après 11 ans d’élimination en phase de poules (2008, 2012 et 2015). Cependant, sa formation, dont beaucoup d’observateurs vantaient les qualités, n’a

su dépasser le stade des quarts de finale. Elle a été éliminée aux tirs au but par une modeste et vaillante équipe camerounaise. Certains techniciens ont cependant indexé l’inexpérience du jeune sélectionneur sénégalais face au chevronné stratège belge (Hugo Broos) des Lions indomptables. Ce dernier a utilisé un système (défensif) efficace pour déjouer tous les plans offensifs de Cissé.

B comme la poule B du Sénégal : Les Lions ont commencé à trôner dans leur groupe, dès la première journée, après leur victoire laborieuse (2-0) devant la Tunisie. S’est ensuivie une seconde bonne performance face au Zimbabwe, sur le même score, avec des satisfactions dans le contenu du jeu et des insatisfactions sur le réalisme devant les buts. Contre l’Algérie, dernier match de groupe, les Lions ont montré un caractère remarquable, avec une équipe fortement remaniée, conservant ainsi leur suprématie dans la poule B.

C comme Cameroun : La Can du Sénégal s’est arrêtée face à cette équipe qui a terminé championne d’Afrique de cette 31e édition. Pourtant, en termes de qualité de jeu, elle n’a rien à apprendre au Sénégal. Mais leurs forces ne reposaient pas sur seulement ces plans pour arriver là où personne ne les attendait. Les partenaires de Teikeu et Ngadeu ont confirmé qu’en Afrique, le statut de favori d’une sélection n’est pas une assurance pour gagner la Can. Délestés de sept cadors, ces Lions, hyper indomptables au fil de leur parcours, ont porté haut le Cameroun. En alliant discipline tactique, abnégation, rigueur, esprit d’équipe et mental pour remporter le cinquième trophée de l’histoire du pays. Toutes ces qualités réunies pourraient peut-être un jour faire du Sénégal vainqueur de la Can.

D comme Décentralisation : Tous les 23 joueurs sénégalais présents à cette Can ont goûté au moins à un match, à l’exception du troisième gardien Pape Seydou Ndiaye. Aliou Cissé a su ainsi élargir ses choix dans son effectif, surtout lors du troisième match de poule. Déjà qualifiés en quart de finale et assurés de finir premiers, les ‘’coiffeurs’’ (les remplaçants) ont fait forte impression lors de cette rencontre face à Algérie. Certains supporters euphoriques ont même affirmé que Cheikh Ndoye et Cie constituaient la deuxième meilleure équipe de cette Can, vu leur prestation face aux titulaires algériens. Ces derniers avaient besoin d’une victoire pour prétendre vainement à une place au second tour. Mais ils ont été opposés au plus dur. ‘’L’équipe B’’ sénégalaise a su répondre coup pour coup et but par but (2-2) face aux Fennecs.

E comme Encouragements : La réaction positive de la majorité des supporters sénégalais pourrait être vue de manière surprenante, eu égard à l’élimination ‘’précoce’’ de leur équipe nationale en quart de finale de la Can 2017. Avant le début des épreuves, ils espéraient qu’elle irait au moins en finale de Gabon-2017, au cas où la coupe ne viendrait pas pour la première fois au pays de la Teranga. Que nenni ! Les espoirs de ces fans ont été freinés par le Cameroun dans un match où ces derniers ne trouvaient rien à reprocher à Cheikhou Kouyaté ou Saliou Ciss, entre autres Lions. Ces derniers ont sué et même ‘’saigné’’ jusqu’à la série fatidique des tirs au but pour espérer se qualifier en demi-finale. Mais ‘’les dieux du foot n’étaient pas avec nous’’, ont réagi ainsi certains supporters, comme pour encourager l’inconsolable Sadio Mané qui n’en revenait toujours pas d’avoir été celui qui a manqué le seul des cinq penaltys tirés par le Sénégal.

F comme Fédération : Cette Can était partie pour être celle qui allait asseoir, aux yeux du public, la légitimité de l’équipe dirigée par Me Augustin Senghor. Il faut reconnaître quand même qu’au-delà de l’équipe nationale A, du solide a été réalisé, sous le magistère du maire de Gorée, dans le football national en général. Mais lors de leurs deux dernières participations (2008 et 2015), toutes teintées d’échec au premier tour, le staff technique a été débarqué de suite ou pas renouvelé par la FSF. En revanche, pour cette fois, certains ont vite fait de demander le changement à la Fédé après ce énième échec noté à Gabon-2017, en lieu et place du staff technique actuel. Ce dernier n’est cependant pas menacé de destitution, en se fondant sur les dernières déclarations des autorités qui appellent à continuer à bâtir avec lui.

G comme Gabon : Il faut tirer chapeau à ce pays. Car beaucoup redoutaient un fiasco dans l’organisation de cette compétition continentale, à cause de la crise postélectorale dans le pays. Les partenaires du candidat déclaré vaincu à la Présidentielle (Jean Ping) avaient appelé au boycott du tournoi. Mais l’Afrique a assisté à une belle compétition, de haut niveau. Avec une présence moyenne du public dans les quatre stades choisis, bien que l’équipe locale (les Panthères du Gabon) ait été éliminée dès le premier tour. Malgré la beauté des stades aussi, la qualité de certaines pelouses a été surtout décriée par certains acteurs. A l’exception du terrain de Franceville où le Sénégal a joué tous ses quatre matchs de l’épreuve. Sur cette aire de jeu, la sélection sénégalaise a vaincu un signe indien de onze années : la qualification en quart de finale qui était l’objectif premier. Une raison pour Aliou Cissé et ses protégés de dire qu’ils ne sont seulement pas rentrés du Gabon avec la déception du Cameroun dans les bagages.

H comme Henri Saivet : Il n’a pas démarré la compétition en tant que titulaire, mais lors du deuxième match face au Zimbabwe, le Stéphanois a mis tout le monde d’accord sur son talent et sur ce qu’il peut apporter à l’équipe nationale du Sénégal. Repositionné comme milieu de terrain axial par Aliou Cissé, il s’est illustré dans des facettes qu’on ne lui connaissait pas : meneur de jeu et décisif sur les coups de pied arrêtés. Son chef-d’œuvre et sa prestation face à ces mêmes Warriors semble fonder dans l’imagination des Sénégalais que le profil d’un animateur de jeu tant recherché, depuis l’extinction d’une race de joueurs comme Fadiga dans la Tanière, semble être retrouvé dans le style de Saivet. A lui de se faire donc à l’avenir, avec les Lions, un bon CV pour montrer qu’il est l’homme providentiel.

I comme Incertitude : La Fédération sénégalaise de football (FSF) et le ministère des Sports ont montré leur ferme volonté de continuer à cheminer avec le sélectionneur. D’ailleurs la FSF a tenu à respecter une clause du contrat avec Aliou Cissé qui stipulait, lors de la signature en 2015, qu’en cas de qualification des Lions en quarts de finale de la Can 2017, le sélectionneur allait être prolongé de 2 ans. Ainsi, il est lié formellement à l’équipe nationale jusqu’en 2019. Mais juste après l’élimination de son équipe par le Cameroun, il a entretenu le flou sur son avenir. ‘’A ce moment précis, je n’ai pas envie de me projeter plus loin, je pense à la douleur de mes joueurs, à la peine du peuple sénégalais’’, avait-il lâché devant la presse.

J comme Journalistes : Cette 31e édition de la Can a été massivement couverte par la presse sénégalaise. ‘’Pas moins de 54 journalistes’’ ont été recensés par l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) au Gabon, avant même le début des épreuves. Et le décompte n’était même pas encore effectif, selon le président de cette structure, Mamadou Koumé. Cela témoigne du grand intérêt que les confrères ont pour l’équipe nationale de football.

K comme Kara et Kalidou : Dans la parution du Soleil du 12 janvier 2017, notre confrère Babacar Khalifa Ndiaye ne s’était pas trompé en théorisant sur ‘’l’axe du bien’’ pour parler ainsi de cette paire axiale des Lions. Il analysait que si tout se passait bien dans leurs corps, c’est-à-dire physiquement, le Sénégal pouvait bien s’en sortir défensivement. Et c’est comme cela que cela s’est passé. Car sur les trois rencontres où ces deux centraux ont été alignés ensemble dans cette Can, le Sénégal n’a pas pris de but. De bon augure pour l’avenir, même si beaucoup estiment qu’il faut chercher à croiser de grandes équipes pour jauger le vrai niveau de ‘’l’axe du bien’’.

L comme Latéraux : Les performances cumulées des flancs droits de la Tanière dans cette Can, notamment Lamine Gassama et Cheikh Mbengue, sont vraiment acceptables. Le premier, souvent critiqué avec les Lions, a été excellent dans cette compétition, la deuxième de sa carrière. Il semblait être plus complet sur les tâches défensives et offensives que son pendant du côté gauche, plus occupé à sécuriser son couloir.

M comme Milieux : La ligne médiane du Sénégal, habituellement formée des récupérateurs Cheikhou Kouyaté et Gana Guèye, a été renforcée lors de leurs trois rencontres les plus importantes de cette Can (Tunisie, Zimbabwe et Cameroun) : soit par Pape Alioune Ndiaye (PAN) soit par Henri Saivet. Et chacun a su tirer son épingle du jeu. Et même si on n’a pas retrouvé un Gana au meilleur de son niveau, il a su quand même tenir la barque avec, à ses côtés, un bon capitaine Kouyaté. Sans compter l’apport considérable de PAN et Saivet dans le jeu offensif et défensif des Lions.

N comme Néophyte : Sans conteste, Ismaïla Sarr, benjamin (19 ans) de la Can 2017, a été l’un des meilleurs jeunes joueurs de la compétition. Même si son talent était un secret de Polichinelle pour les Sénégalais, le joueur formé à Génération Foot a confirmé aux yeux de l’Afrique tout ce qu’il sait faire du ballon à chaque fois qu’il est rentré en tant que remplaçant. Avec sa vitesse redoutable, d’aucuns ont pensé que s’il était rentré face au Cameroun, le Sénégal allait éviter les tirs au but. Mais à son âge, il sait déjà qu’il va s’inscrire dans la durée avec l’équipe nationale, avec un statut revalorisé au fur et à mesure.

O comme Offensif : Ce secteur de jeu des Lions n’a pas répondu à toutes les attentes. Excepté le dynamisme des individualités (Sadio Mané, Diao Keita, Mame Biram…), leur réalisme devant les buts laissait toutefois à désirer. Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, certes, mais le Sénégal a vraiment péché sur la concrétisation. Sur les 6 buts marqués par le Sénégal dans cette Can, seule la moitié a été l’œuvre d’éléments offensifs (Sadio Mané 2 et Moussa Sow 1). Mame Biram Diouf, attaquant numéro 1 du Sénégal, a plus fait parler son abattage physique que son efficacité de buteur. Un des choix du sélectionneur Cissé très critiqué d’ailleurs, même si Sow a tenté vaille que vaille ses retournés acrobatiques pour tirer d’affaire les Lions à chaque fois qu’il est rentré. Mais en vain.

P comme Primes : Même si les Lions ont reçu leurs primes de qualification en quarts de finale estimées à 138 millions francs CFA, les fédéraux aussi vont passer à la caisse de la Confédération africaine de football (Caf) pour récolter les 488 millions (800 000 dollars) promis à chaque équipe qualifiée à ce niveau de la compétition. Vainqueur de la Can, le Cameroun va, lui, empocher 2,3 milliards francs Cfa.

Q comme Quatorze : C’est le nombre de fois que le Sénégal s’est présenté en Coupes d’Afrique, de 1965 à 2017. Et c’est la cinquième fois (1992, 1994, 2000, 2004 et 2017) de son histoire que l’équipe nationale s’arrête en quarts de finale de la Can. Elle n’a atteint que trois fois le carré d’as (1990, 2002 et 2006) de cette compétition. Sa meilleure performance en Can (qualification en finale) est toujours suspendue à la Génération 2002.

Recommencement : Un proverbe dit qu’il faut savoir se relever après une chute. Et Gabon-2017 n’est pas un cas d’école. Car des éliminations plus dures ont été vécues par les Lions dans le passé. Sauf que Cameroun-2019 suscite un nouvel espoir dans le cœur des optimistes vu la qualité de l’effectif du Sénégal. L’équipe sénégalaise devrait ainsi se rendre chez son bourreau de l’édition de 2017, en 2019, pour entretenir de nouveau ce rêve d’antan. Mais place d’abord aux éliminatoires qui débutent en juin.

S comme Séries de penaltys : C’est la phase de jeu qui a éliminé le Sénégal dans cette Can (4-5 face au Cameroun). Beaucoup disent qu’elle ne tient sur rien du tout. Ce que refuse toutefois d’admettre l’ancien latéral droit des Lions, Habib Bèye. ‘’Quand j’entends les Sénégalais dire que les tirs au but, c’est de la loterie, je suis ahuri. Pour tirer un penalty, il faut de la finesse et beaucoup d’adresse. Aujourd’hui, toutes les équipes travaillent les penalties. C’est une composante du football moderne’’, a-t-il affirmé sur RFI.

T comme Tunisie : C’était le premier adversaire du Sénégal. Certains journaux locaux ont titré, au lendemain de la première victoire des Lions dans cette Can : ‘’Le Sénégal gagne sans convaincre.’’ Trop sévère pour certains et message d’alerte pour d’autres, l’important était surtout de gagner (2-0) pour les plus réalistes. Et c’est ce qui a été réalisé. Quelle que fut la manière. Cependant, il faut reconnaître que ce match a laissé beaucoup de doute dans la tête des supporters. Car c’est la seule rencontre de cette Can où les partenaires de Cheikhou Kouyaté ont énormément subi dans le jeu. N’eût été la perspicacité du portier Abdoulaye Diallo, le triomphe des Aigles de Carthage sur les Lions serait toute logique. Mais c’est une rencontre qui avait permis aussi à Aliou Cissé d’apporter beaucoup de correctifs pour la suite.

U comme Ubiquité : Ce terme, qui désigne le fait d’être partout à la fois, sied bien au gardien titulaire de l’équipe du Sénégal : Abdoulaye Diallo. Au moment où beaucoup s’interrogeaient encore sur celui qui devait occuper ce poste, le sélectionneur Aliou Cissé avait déjà son idée. Et c’est le portier de Rizespor (D1 – Turquie) qu’il a choisi en lieu et place de Khadim Ndiaye ou Pape Seydou Ndiaye. Et Diallo a bien honoré son rang. Il n’a pas pris de but dans cette Can. Sauf qu’il n’a rien pu faire aux séries de tirs au but devant le Cameroun.

V comme Valeureux : Bien que le Sénégal n’ait pas atteint tous ses objectifs dans cette Can, beaucoup d’observateurs pensent cependant que les Lions doivent continuer à s’améliorer collectivement. Et cela ne peut s’obtenir qu’à travers les matchs officiels ou amicaux. Pour le dernier exemple, beaucoup conseillent de trouver à l’équipe sénégalaise de valeureux sparring-partners, à travers les meilleures sélections du monde. Car une formation, qui prétend remporter une grande compétition, doit pouvoir croiser et battre une grande équipe. Même si elle est battue, elle peut y tirer plus d’enseignements que dans un match amical où elle bat facilement une équipe modeste. On parle déjà du Nigeria et de la Guinée comme futurs adversaires des Lions en mars prochain. Le Maroc aussi frappe à la porte.

W comme Warriors : C’est le match qui semble le plus facile des Lions, malgré les craintes que nourrissaient beaucoup de gens avant la confrontation. Vu ce que les Zimbabwéens ont montré face à l’Algérie (2-2), il y avait certainement de quoi s’inquiéter. Mais les Lions n’ont fait qu’une bouchée des Warriors (2-0). Ces derniers ont été dominés dans tous les compartiments du jeu. Et le score aurait pu être plus sévère si le réalisme des Lions avait été au rendez-vous.

X comme facteur X : La véritable question que tout le monde se pose est : quel sera le réveil des Lions, blessés de n’avoir pas remporté la Can 2017, lors des prochains matchs de l’équipe nationale ? La plupart des 23 joueurs sélectionnés étaient très portés à l’idée de remporter la Can au Gabon, avant leur départ. Aujourd’hui, on a en ligne de mire la suite des éliminatoires de la Coupe du monde (Russie 2018) et le début des qualifications pour Cameroun-2019. Et le Sénégal ne veut pour rien au monde rater une énième fois l’occasion de goûter de nouveau à ces joutes mondiales, où il est absent depuis 2002. Cependant, ce sont des personnes qui qualifient une sélection à ces compétitions. Mais beaucoup semblent négliger l’état d’esprit des joueurs, car ils estiment que les footballeurs sont des professionnels.

Y comme Youssou Ndour : Comme à l’accoutumée, dans cette Can aussi, beaucoup de pairs du célèbre artiste musicien sénégalais ont rivalisé par des sorties de singles pour pousser les Lions ou pour leur rappeler les attentes du peuple. Mais force est de constater que leurs prières ne sont pas encore exaucées. Peut-être, comme le diraient certains ironistes ou irrationnels, quand You acceptera de remodeler son ‘’Bu fi yamoon sax mu neex’’ ou quand Khar Mbaye Madiaga changera son ‘’Kaaro Yalla’’ par ‘’Coupo Yalla’’, cela pourrait être un début de solution.

Z comme Zorro : Ce personnage fictif est connu pour être un justicier masqué vêtu de noir et qui combat l’injustice. Et tous les observateurs reconnaissent que la ‘’grande injustice’’ du football africain résulte dans le fait que le Sénégal n’a jamais gagné de Can, malgré les beaux effectifs qu’il a toujours présentés à chacune de ses participations. Mais à chaque fois, il a manqué ce petit quelque chose qui a fait l’échec des Lions. Face au Cameroun, dernièrement, le chroniqueur Abdoulaye Diaw a analysé l’échec des Lions sur un plateau de la TFM : ‘’Le Cameroun a su souffrir pour ne pas perdre, tandis que le Sénégal n’a pas su souffrir pour gagner’’. C’est peut-être là que se cache ce petit quelque chose. Vivement Cameroun-2019 !

OUMAR DEMBELE (STAGIAIRE)

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