Publié le 2 Nov 2018 - 17:12
DIFFICULTES FINANCIERES DE LA VILLE DE RUFISQUE

Le conseil municipal tente de sortir la tête de l’eau

 

La ville de Rufisque a du mal à sortir du gouffre financier dans lequel elle se trouve actuellement. Lors de l’examen de son compte administratif 2017, mercredi dernier à la salle des fêtes, les conseillers municipaux ont planché sur le problème des recettes.  Puisqu’à ce jour, la ville n’a encore reçu aucune recette fiscale. Ni le foncier bâti ni la contribution économique locale qui devaient constituer plus 70 % du budget. Du coup, explique le porte-parole du maire, Amadou Sène, ‘’au-delà de ce que l’on dit, la ville reste pauvre, parce qu’elle n’a pas encore réceptionné les recettes qui lui appartiennent, au regard de la loi’’. Ce qui empêche, selon lui, tout investissement.

Les recettes fiscales de la ville de Rufisque sont de deux types. D’une part, la contribution économique locale qui a remplacé la patente (qui faisait 3 milliards 600 millions sur un budget de 4 milliards), avec ses deux volets que sont la valeur locative appartenant de droit à la ville et la valeur ajoutée qui doit être répartie entre les collectivités locales par une loi devant être votée par l’Assemblée nationale, alors qu’on est au mois d’octobre. Et, de l’autre, le foncier bâti.

C’est pour apporter des solutions à ce déficit de ressources que le maire Daouda Niang, sur autorisation du conseil municipal avec le cabinet Millenium Promise, a entrepris de voir comment améliorer les recettes du foncier bâti. Selon son porte-parole, ‘’la ville se donne l’objectif de recouvrer un milliard sur l’ensemble de son territoire’’.  Car le constat fait est que, sur 10 ans, la ville de Rufisque n’a pas réussi à recouvrer plus de 250 millions pour 3 000 contribuables sur l’ensemble de son territoire.

Avec les nouvelles études, rien qu’au niveau de la commune de Rufisque-Est, près de 6 700 contribuables ont déjà été recensés. Les agents de la division recettes sont déjà formés dans ce sens et des smartphones sont mis à leur disposition afin de leur permettre de faire ce travail de recensement dans les meilleures conditions. 

PAPE MOUSSA GUEYE

 

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