Publié le 9 Jul 2019 - 13:06

Violences meurtrières

 

Les homicides tuent beaucoup plus de personnes que les conflits armés. C’est ce que révèle une nouvelle étude de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc). Celle-ci indique que près de 464 000 personnes dans le monde ont été victimes de violences meurtrières en 2017, soit plus de cinq fois le nombre de personnes tuées dans des conflits armés au cours de la même période.

Selon ces chercheurs onusiens, l’Amérique centrale est la région la plus dangereuse à vivre, avec un nombre d'homicides - ou d'homicides illégaux – qui a augmenté dans certains ‘’points chauds’’, pour atteindre 62,1 pour 100 000 personnes.  Selon l'étude mondiale sur les homicides 2019 de l'Onu, ‘’les endroits les plus sûrs se trouvent en Asie, en Europe et en Océanie (Australasie, Mélanésie, Micronésie et Polynésie) où les taux d'homicides sont respectivement de 2,3, 3,0 et 2,8 - bien en dessous de la moyenne mondiale de 6,1’’.

...En Afrique, le taux d'homicides était de 13,0, inférieur à celui des Amériques (17,2) qui avait le pourcentage le plus élevé en 2017, depuis le début de la collecte de données fiables en 1990. Tout en signalant d'importantes lacunes pour certains pays africains, le rapport souligne toutefois que ‘’dans toutes les régions, la probabilité que les garçons deviennent victimes d'homicide augmente avec l'âge, tandis que ceux qui ont entre 15 et 29 ans sont les plus exposés au risque d'homicide dans le monde’’.

Cependant, afin d'aider les gouvernements à lutter contre l'homicide, le rapport de l'Onudc identifie plusieurs facteurs du problème, outre la criminalité organisée. Il s'agit notamment des armes à feu, des drogues et de l'alcool, des inégalités, du chômage, de l'instabilité politique et des stéréotypes sexistes. L'étude souligne également l'importance de s'attaquer à la corruption, de renforcer l'État de droit et d'investir dans les services publics - en particulier l'éducation - qui sont "critiques" pour réduire la criminalité violente.

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