Publié le 20 Jul 2019 - 09:08
SIMULATION DE CATASTROPHE

117 figurants, 5 morts et des blessés 

 

Hier matin, une prétendue catastrophe s'est produite au quartier Dialma, précisément à 11 Novembre. L'activité est initiée par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec l'organisation internationale des migrants.

 

Une simulation de catastrophe a eu lieu, durant 48 heures dans le quartier Dialma à 11 Novembre. Le scénario simulé portait sur une inondation, faisant des victimes : 5 morts, des blessés, l'affaissement de pan de mur... L’exercice a mobilisé les services de secours, les sapeurs-pompiers, la police, les équipes médicales, les agents du service d'hygiène, le tout avec le concours de 117 figurants. Quatre ambulances militaires, quatre ambulances civiles, des fourgons, trois ambulances du médecin chef de district, deux véhicules de la police, des bus pour permettre l'évacuation des victimes, un motard ont aussi été mobilisés.

L'exercice prévoyait l'évacuation des sinistrés, parmi lesquels 7 femmes en état de grossesse avancée, 5 morts dont 4 italiennes, 1 bissau-guinéens. Mieux, un site de recasement a été mis en place, comme l'exigerait une catastrophe. L'adjoint au préfet, le téléphone portable a assuré l'organisation de l'évacuation des victimes. L'objectif est, selon Mme Faye, adjointe du préfet de Mbour, par ailleurs présidente de la commission auxiliaire de protection civile, de prendre en charge de manière efficiente d'éventuelles crises. "Le choix du département s'explique du fait que Mbour, du point de vue de sa position géostratégique, est sujette à des crises. Nous ne pouvons pas le nier. Qu'il s'agisse des inondations, de l'érosion côtière, du phénomène des changements climatiques, nous sommes un département très exposé", indique Mme Faye. 

Pour cette simulation, les migrants ont été intégrés dans le processus, car ils sont rarement pris en compte dans le processus de sauvetage. "Le constat est que dans toutes les catastrophes du monde, les migrants sont souvent laissés en rade. Compte tenu de leur vulnérabilité, les impacts qui découlent de ces catastrophes sont beaucoup plus ressentis au niveau de ces migrants. Parce que n'ayant aucune attache, il y a aussi la barrière de la langue", explique l'adjoint au préfet.

Le représentant de l'organisation internationale des migrants (Oim) au Sénégal s'est félicité du processus par lequel les autorités sénégalaises ont mené cette opération. "Nous sommes très satisfaits de la riposte apportée. Au niveau de Mbour, il y a beaucoup de migrants. Nous avons pu voir, en temps de crise, comment la dimension des migrants est prise en charge. Nous avons aussi vu comment le département est prêt pour affronter les crises. C'est un exercice bénéfique pour le Sénégal et les populations", s'est réjoui Mr Camara.  K

HADY NDOYE (MBOUR)

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