Grande mosquée

Suite au scandale homosexuel survenu à la Grande mosquée de Dakar, l’ONG Jamra, l’Association pour servir le soufisme (AIS) et l’ONG Daral Quran Wal Ikhsan ont décidé de se constituer partie civile, en saisissant d’une plainte le procureur de la République. Jamra réclame, par ailleurs, la réouverture de ce lieu de culte fermé depuis le 20 mars pour cause de Covid-19.
‘’Cette énième provocation, à l’actif d’une minorité insignifiante de déviants, s’inscrit en droite ligne de cette culture de l’impunité, dont les récépissés de reconnaissance officielle, scandaleusement détenus par au moins 16 associations d’homosexuels et de lesbiennes, jouent incontestablement un effet catalyseur’’, soutient Jamra.
L’ONG poursuit : ‘’Convaincus, selon l’expression populaire, que ’dou moudjé fénn’ (ce sera classé sans suite), ces contrevenants permanents à l’article 319 du Code pénal, confortés par lesdits récépissés que leur a délivrés le ministère de l’Intérieur (et dont Jamra en avait apporté les preuves irréfutables lors de notre face-à-face, le 13 novembre 2019, avec le ministre sortant) ne se fixent plus de limites dans leurs frasques provocatrices, au point d’avoir exaspéré de larges franges de la société sénégalaise agressée dans ce qu’elle a de plus cher : sa foi.’’